Le second congrès de l'Internationale Communiste, a adopté les 21 conditions de Lénine. Ces dernières prévoyait notamment l'exclusion des membres réformistes qui s'étaient fourvoyés avec les marchants de canons et prévoyaient le changement de nom des partis candidats en "Parti Communiste". Le 27 août le président du Komintern, Zinoviev avec Boukharine et Lénine ont envoyé un appel en direction du PSI, le 30 octobre 1920 l'appel est dévoilé en Italie dans le journal d'Antonio Gramsci, "L'Ordine Nuovo" .

Le Parti Communiste d'Italie sous l'impulsion déterminante de Bordiga et de la fraction communiste abstentionniste, nait à Livourne le 21 janvier 1921 de la scission du Parti socialiste italien à cause de la fraction communiste qui s'est formée en son sein deux ans auparavant mais dont les origines remonte à 1912. La fraction avait déjà adhéré à la troisième Internationale communiste né en 1919, lors du deuxième congrès à Saint-Pétersbourg au cours duquel elle participe à la rédaction des règles d'admissions.

La scission est provoquée par le refus du congrès de Livourne d'expulser du parti la composante réformiste comme le demande le II congrès de l'internationale communiste. Le groupe turinois l'Ordine Nuovo adhère au nouveau parti ainsi que le courant "culturaliste" mené par Antonio Gramsci et Angelo Tasca.

À peine plus d'un ans après, le PSI se scindera une nouvelle fois ce qui fera sortir le courant réformateur pour donner naissance à un nouveau parti, le Parti socialiste unitaire. Après quoi, en 1923, il y aura des tentatives de réunification entre ce qui reste du PSI et le PCd'I qui n'aboutirent pas en raison de la répression du régime fasciste et des résistances des courants extrêmes à l'intérieur de chaque parti. Seul un groupe dénommé "dei terzini" entrera dans le nouveau parti après avoir reconnu le rôle de l'Internationale.

En 1922, au second congrès, le parti recense 43 000 inscrits, notamment après l'arrivée de la Fédération de la jeunesse socialiste qui sort du PSI presque au complet. Mis hors la loi par le régime fasciste italien de Benito Mussolini, son existence cessa lors du congrès clandestin de Lyon (1926), l'organisation en exil continua sous l'autre dénomination : Parti Communiste Italien.

Dimanche 3 février 1991, dans une journée froide, alors qu'un grand écran projette des images historiques des luttes passées menée par le PCI, le PCI a cessé d'exister. « Le congrès qui, de fait, s'est ouvert avec le tourant du 12 novembre 1989 est désormais au bout du chemin » a dit Achille Occhetto, dernier secrétaire général du PCI.