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Ils ont dit

Nicolas Maury

Communistes, pas français !

Jean Marc Pujol (UMP) à droite
Jean Marc Pujol (UMP) à droite
Chassez le naturel, il revient au galop. Alors que le conseil municipal de Perpignan débattait de la création d’un « Centre de la documentation et de la présence française en Algérie », Jean-Marc Pujol, l’adjoint au maire (UMP) de Perpignan Jean-Paul Alduy, a lâché qu’il refuserait « les historiens que l’on veut (lui) imposer car parmi eux certains ont été membres du PC pendant trente ans. C’est comme si l’on me demandait d’intégrer d’anciens nazis repentis ».

La déclaration de cet anticommuniste viscéral a soulevé une telle bronca dans le public que le maire, un peu piteusement, a levé la séance. Richard Sanchez, responsable communiste, a immédiatement exigé des excuses publiques. Décidé à ne pas laisser passer une assimilation aussi « monstrueuse », il a adressé une lettre au président de la République, qui rappelle quelques noms de résistants catalans qui ont donné leur vie pour la France, et dans laquelle il se demande « comment l’élu coupable de ces propos ignominieux et le premier édile de la ville, qui ne les a pas condamnés, pourraient, le 22 octobre, accomplir l’acte dont vous avez pris l’initiative (…) de lire aux lycéens la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet, dont le sacrifice suprême témoigne de ce qui fait que la France est la France ».

Les communistes de la région ont décidé d’étendre leur protestation. « Elle concerne celles et ceux qui ont les valeurs de la France au coeur. »


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