Au petit matin, les salariés de Fralib ont trouvé devant le portail de leur usine des agents de sécurité envoyés par la direction faisant obstacle à leur entrée sur le site. Cette provocation effectuée sous les yeux des forces de l’ordre a été constatée par huissier. Il a fallu que les salariés en lutte forcent ce barrage pour entrer. « L’intervention des forces de l’ordre serait la pire des issues pour tout le monde », déclarait le directeur de l’usine dans "20 minutes". Cela ressemble à une menace et ce qui s’est passé ce matin à un tentative de déclenchement.

Les salariés défendent ici l’intérêt général. Nous appelons les autorités à les protéger et à ne pas laisser des milices privées tentées de faire la loi. Il est grand temps que les pouvoirs publics se mouillent pour que la direction d’Unilever daigne passer à table et que le projet des salariés qui ont tant "donné" à cette multinationale puisse démarrer. J’ai proposé aux forces de gauche de notre département qu’une délégation d’élus puisse se rendre auprès du Préfet afin d’évoquer ces perspectives très prochainement.