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Inde : Les communistes dénoncent les élections truquées au Bengale occidental (CPI-M)

Perspective communiste

Déclaration à la presse du Bureau Politique du Parti communiste d'Inde (Marxiste) - traduction Nico Maury

Les élections des panchayats au Bengale occidental, qui viennent de se terminer, ont conduit à une situation sans précédent. L'ensemble du processus électoral a été entachée par des attaques généralisées, l'intimidation et la triche. Des milliers de candidats ont été empêchés de déposer leurs candidatures. Dans de nombreux endroits, les candidats de l'opposition ont été empêchés de mener leur campagne électorale, le processus de vote a été entaché par des fraudes massives, par la violence contre l'opposition, leurs agents électoraux et partisans.

La veille de l'élection des panchayats et au vu des efforts déterminés du gouvernement du Trinamool Congress pour subvertir le processus électoral, la Commission électorale d'Etat et la Haute Cour et finalement la Cour suprême ont pris la décision d'organiser un scrutin en cinq phases (contre la volonté du gouvernement de l'État) et ont pris la direction de déployer des forces de polices nationales en plus de la police d'État.

En dépit de ces actes, le gouvernement du Trinamool Congress a tout fait pour saper ces décisions. La ministre en chef, Mamata Banerjee elle-même a déclaré que les forces de polices nationales n'ont pas à être déployées. Il est choquant que des ministres du gouvernement menacent publiquement le commissaire électoral de l'Etat. Défiant l'ordre judiciaire, les forces de polices nationales n'ont pas été déployés dans les bureaux de vote à quelques exceptions près.

Inde : Les communistes dénoncent les élections truquées au Bengale occidental (CPI-M)
Dans la période qui a précédé les élections, il y a eu des attaques généralisées contre le Front de gauche et l'opposition. Environ 6000 militants du CPI (M) et candidats du Front de gauche ont été physiquement empêchés de déposer leurs candidatures. Dans 6191 endroits, les candidats du Trinamool Congress ont été élus sans opposition.

Pendant la campagne, les ministres et les leaders du Trinamool Congress ont fait des discours incitant à la violence contre tous les opposants. Aucune mesure n'a été prise contre eux.

Dans tous 4470 districts les urnes ont été complètement ou partiellement capturé. Par exemple, dans le district de Burdwan 909 urnes ont disparu, 750 à Midnapur, 429 dans le Sud, 24 à Parganas et 400 à Coochbehar.

Dans de nombreux bureaux de votes, les agents du CPI(M) et du Front de gauche ont été chassés après quoi des fraudes massives ont été constaté. En fait, tous les opposants au parti actuellement au pouvoir ont fait face à une situation de pression. Des centaines de partisans du Front de gauche et d'autres partis de l'opposition ont été attaqué alors qu'ils tentaient de surveiller le bon déroulement du scrutin. Dans de nombreux endroits, des candidats n'ont pas été autorisés à voter. Même deux députés, Mahendra Roy dans le district de Jalpaiguri et Nripen Roy, dans le quartier Coochbehar ont été empêchés de voter.

La police de l'État a refusé d'intervenir lorsque des attaques ont eu lieu. D'une manière planifiée, les forces de police centrales n'ont pas été déployés dans la plupart des bureaux de votes hypersensibles. Malgré les ordres de la Commission électorale d'Etat, des bandes de motards n'ont pas été arrêtés et ont été autorisés à se déplacer librement pour terroriser l'opposition et les électeurs. Même le jour du scrutin ces gangs ont menacé les gens qui se rendaient à l'isoloir.

La violence au cours de la campagne électorale et pendant le scrutin a conduit à la mort de 24 militants du CPI(M)
.
Jamais dans l'histoire, de telles attaques éhontées, ont bouleversé le processus démocratique dans des élections au Bengale occidental ou dans l'ensemble du pays.

Les résultats d'une telle élection truquée ne peuvent juste.


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