Inde : "Mahapadav" massive contre les politiques et les privatisations de Narenda Modi
Perspective communiste
10 organisations syndicales ont appelé les travailleurs d'Inde a cesser le travail et à occuper, pendant 3 jours, les rues de New Dehli pour dénoncer les politiques néolibérales et les privatisations du gouvernement nationaliste de Narenda Modi - article et traduction Nico Maury
Depuis jeudi, les rues de New Dehli sont envahies par des ouvrières et des ouvriers qui protestent contre les politiques de Narenda Modi et de son gouvernement nationaliste. 10 organisations syndicales, dont le Centre of Indian Trade Unions (CITU), protestent contre les lois anti-ouvrières, pour stopper les privatisations et augmenter le salaire minimum et ont appelé à un "Mahapadav", 3 jours d'occupation des rue.
Les ouvrières et ouvriers demandent des augmentations de salaire, le contrôle des prix, la fin du système de sous-traitance, l'abandon des politiques gouvernementales de privatisation et d'ouverture aux capitaux étrangers, ainsi que la fin des coupes dans l'aide sociale.
La manifestation est coordonnée par 10 organisations syndicales, par divers partis communistes du pays, et d'un certain nombre d'autres organisations de travailleurs. On remarque un sentiment d'unité naissant dans une Inde syndicalement fragmentée.
Le premier jour a rassemblé des centaines de milliers de manifestant.e.s dans les rues de la capitale indienne (les journalistes parlent de 300.000 manifestant.e.s pour le seul jour de jeudi).
Ce "mahapadav" permet l'unité de tous les travailleurs et dépasse les divisions politiques, identitaires et religieuses. Ce "mahapadav" permet de défendre les minorités religieuses, les dalits et les adivasis, qui sont victimes d'attaques de la par du régime actuel.
Les campagnes mobilisées contre les politiques de Modi
La situation est aussi dramatique dans les campagnes d'Inde. De nombreux agriculteurs sont ruinés (et beaucoup se suicident) de par les politiques néolibérales qui touchent l'agriculture. La spéculation et la baisse des prix des denrées agricoles privent de revenus suffisants les agriculteurs.
Du côté des organisations paysannes, comme la All India Kisan Sabha (16 millions d'adhérents et affiliée au CPIM), "cette campagne montre à la nation comment les agriculteurs se voient refuser des prix rémunérateurs. après toutes les difficultés et les risques qu'ils rencontrent dans la production de nourriture pour la nation."
L'AIKS a lancé une campagne #KisanKiLoot, qui "consiste en a montrer la réalité des agriculteurs avec une bannière qui montre les pertes causées en raison de prix bas".
Les ouvrières et ouvriers demandent des augmentations de salaire, le contrôle des prix, la fin du système de sous-traitance, l'abandon des politiques gouvernementales de privatisation et d'ouverture aux capitaux étrangers, ainsi que la fin des coupes dans l'aide sociale.
La manifestation est coordonnée par 10 organisations syndicales, par divers partis communistes du pays, et d'un certain nombre d'autres organisations de travailleurs. On remarque un sentiment d'unité naissant dans une Inde syndicalement fragmentée.
Le premier jour a rassemblé des centaines de milliers de manifestant.e.s dans les rues de la capitale indienne (les journalistes parlent de 300.000 manifestant.e.s pour le seul jour de jeudi).
1 lakh workers from across India storm Delhi for a 3-day #Mahapadav (mass sit-in) on Parliament Street.
— CPI (M) (@cpimspeak) 9 novembre 2017
Workers rise in rage against Modi’s all round failure to raise wages, control price rise & protect jobs, even while giving concessions to big corporates & cronies. pic.twitter.com/uNCnTdrDHM
Ce "mahapadav" permet l'unité de tous les travailleurs et dépasse les divisions politiques, identitaires et religieuses. Ce "mahapadav" permet de défendre les minorités religieuses, les dalits et les adivasis, qui sont victimes d'attaques de la par du régime actuel.
Les campagnes mobilisées contre les politiques de Modi
La situation est aussi dramatique dans les campagnes d'Inde. De nombreux agriculteurs sont ruinés (et beaucoup se suicident) de par les politiques néolibérales qui touchent l'agriculture. La spéculation et la baisse des prix des denrées agricoles privent de revenus suffisants les agriculteurs.
Du côté des organisations paysannes, comme la All India Kisan Sabha (16 millions d'adhérents et affiliée au CPIM), "cette campagne montre à la nation comment les agriculteurs se voient refuser des prix rémunérateurs. après toutes les difficultés et les risques qu'ils rencontrent dans la production de nourriture pour la nation."
L'AIKS a lancé une campagne #KisanKiLoot, qui "consiste en a montrer la réalité des agriculteurs avec une bannière qui montre les pertes causées en raison de prix bas".