Inde/Viols : "De tels crimes ne peuvent rester impunis" (AIDWA)
Perspective communiste
Malini Bhattacharya et Jagmati Sangwan, Président Secrétaire Général de la All India Democratic Women's Association (AIDWA), organisation de masse du Parti Communiste d'Inde Marxiste pour défendre le droit de femmes et pour lutter pour leur émancipation - traduction Nico Maury
Il est choquant de voir que pas un jour ne passe au Bengale occidental sans qu'il y est de violence faite contre les femmes . Le dernier incident a eu lieu le 21 Janvier , quand une jeune fille de 20 ans a été enlevée et violée par 12 personnes du même village pour avoir eu une relation avec un garçon issue d'une autre tribu .
Cet acte est la conséquence d'un jugement d'un tribunal "d'anciens" du village qui a réclamé une amende de 50.000 roupies à la famille de la jeune fille pour cette infraction supposée , et la famille a plaidé son incapacité à payer la somme . Le couple auraient été amené poings et pieds liés devant cette cour. Le garçon a plaidé qu'il souhaitait se marier avec la jeune fille, mais les juges ont ignoré et ont exigé que la jeune fille soit violée, comme punition, par les personnes présentes .
Elle a été traînée dans une pièce voisine et violée par un certain nombre de personnes de son village , elle a été gravement blessée . Le lendemain, sa famille l'a fait admettre à l'hôpital du district de Siuri . La police a jusqu'ici arrêté 11 personnes . L'AIDWA mène plusieurs rassemblements de protestation contre l'atmosphère d'insécurité croissante , en particulier pour les femmes au Bengale occidental .
Des arrestations ont été faites dans ce cas particulier , mais il est nécessaire que l'administration prenne des dispositions immédiates pour la sécurité complète de la victime et de sa famille . Tous les auteurs et les commanditaires doivent être arrêtés et une enquête appropriée doit être menée. Dans plusieurs districts du Bengale occidental , y compris à Birbhum (lieu du viol) se développe une atmosphère de plus en plus violente , avec des bandes armées qui sèment la terreur . C'est parce que beaucoup d'entre eux bénéficient de la protection du parti au pouvoir (le Tiramool Congress), de la complicité de la police et de l'administration qui ferment les yeux . Par conséquent , l'anarchie qui règne a augmenté partout , faisant régner un sentiment d'impunité pour de tels crimes .
L'AIDWA exprime sa vive préoccupation quant à la situation , et se tient aux côtés de tous celles qui sont victimes de crimes dans l'état.
Cet acte est la conséquence d'un jugement d'un tribunal "d'anciens" du village qui a réclamé une amende de 50.000 roupies à la famille de la jeune fille pour cette infraction supposée , et la famille a plaidé son incapacité à payer la somme . Le couple auraient été amené poings et pieds liés devant cette cour. Le garçon a plaidé qu'il souhaitait se marier avec la jeune fille, mais les juges ont ignoré et ont exigé que la jeune fille soit violée, comme punition, par les personnes présentes .
Elle a été traînée dans une pièce voisine et violée par un certain nombre de personnes de son village , elle a été gravement blessée . Le lendemain, sa famille l'a fait admettre à l'hôpital du district de Siuri . La police a jusqu'ici arrêté 11 personnes . L'AIDWA mène plusieurs rassemblements de protestation contre l'atmosphère d'insécurité croissante , en particulier pour les femmes au Bengale occidental .
Des arrestations ont été faites dans ce cas particulier , mais il est nécessaire que l'administration prenne des dispositions immédiates pour la sécurité complète de la victime et de sa famille . Tous les auteurs et les commanditaires doivent être arrêtés et une enquête appropriée doit être menée. Dans plusieurs districts du Bengale occidental , y compris à Birbhum (lieu du viol) se développe une atmosphère de plus en plus violente , avec des bandes armées qui sèment la terreur . C'est parce que beaucoup d'entre eux bénéficient de la protection du parti au pouvoir (le Tiramool Congress), de la complicité de la police et de l'administration qui ferment les yeux . Par conséquent , l'anarchie qui règne a augmenté partout , faisant régner un sentiment d'impunité pour de tels crimes .
L'AIDWA exprime sa vive préoccupation quant à la situation , et se tient aux côtés de tous celles qui sont victimes de crimes dans l'état.