Interdiction des licenciements boursiers: les députés PS voteront contre, "une capitulation" pour les députés PCF
Perspective communiste
Les députés PS voteront contre la proposition de loi du Front de gauche sur l'interdiction des licenciements boursiers, considérant que "la lutte contre les licenciements boursiers est déjà engagée", a annoncé mardi l'un de leurs porte-parole, Thierry Mandon
Sur cette proposition de loi qui sera débattue jeudi à l'Assemblée nationale dans le cadre d'une journée réservée à des textes de groupes parlementaires ("niche"), "nous avons décidé de voter contre puisque notre politique de lutte contre les licenciements boursiers a déjà été en partie engagée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse après la réunion du groupe socialiste.
L'administration pourra "examiner les plans sociaux au regard de la situation réelle des entreprises, suite à un amendement socialiste à la transposition de l'accord interprofessionnel sur l'emploi. Cela permettra à l'administration, quand elle sera confrontée à des plans sociaux qui sont ni plus ni moins que des licenciements boursiers, d'être beaucoup plus exigeante vis-à-vis des entreprises concernées", a affirmé M. Mandon.
"C'est un enterrement de première classe, un manque de courage alors que ce texte est attendu par les travailleurs", a réagi André Chassaigne, chef de file des députés Front de Gauche, devant la presse. "Là aussi, c'est une capitulation", a-t-il ajouté, se référant au renvoi en commission, souhaité par les députés PS, d'une autre proposition de loi de son groupe sur l'amnistie sociale.
"Reprendre le chemin de la création d’emploi, cela suppose d’abord de cesser de jouer aux bons serviteurs de la pensée « made in Medef », qui priorise la recherche de « rentabilité » pour les actionnaires sous couvert de recherche de « compétitivité ». Il est temps de « réarmer » l’Etat avec des points d’appuis législatifs en matière d’interdiction des licenciements injustifiés et des suppressions d’emploi abusives."
L'administration pourra "examiner les plans sociaux au regard de la situation réelle des entreprises, suite à un amendement socialiste à la transposition de l'accord interprofessionnel sur l'emploi. Cela permettra à l'administration, quand elle sera confrontée à des plans sociaux qui sont ni plus ni moins que des licenciements boursiers, d'être beaucoup plus exigeante vis-à-vis des entreprises concernées", a affirmé M. Mandon.
"C'est un enterrement de première classe, un manque de courage alors que ce texte est attendu par les travailleurs", a réagi André Chassaigne, chef de file des députés Front de Gauche, devant la presse. "Là aussi, c'est une capitulation", a-t-il ajouté, se référant au renvoi en commission, souhaité par les députés PS, d'une autre proposition de loi de son groupe sur l'amnistie sociale.
"Reprendre le chemin de la création d’emploi, cela suppose d’abord de cesser de jouer aux bons serviteurs de la pensée « made in Medef », qui priorise la recherche de « rentabilité » pour les actionnaires sous couvert de recherche de « compétitivité ». Il est temps de « réarmer » l’Etat avec des points d’appuis législatifs en matière d’interdiction des licenciements injustifiés et des suppressions d’emploi abusives."
