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Interpol rejette la demande d'arrestation de l'ancien président Evo Morales

Perspective communiste

L'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a rejeté jeudi une demande d'arrestation faite par le gouvernement putschiste bolivien contre l'ancien président Evo Morales. Interpol considère que les crimes de sédition et de terrorisme porté contre le chef du Mouvement au socialisme (MAS) sont de natures politiques.

Traduction Nico Maury

L'information a été confirmée par le procureur général de la Bolivie, Juan Lanchipa, lors d'une conférence de presse, dans laquelle il a annoncé qu'Interpol n'activerait pas l'alerte rouge qui permettrait l'arrestation et l'extradition de l'ancien président.

"Lorsque la sédition est activée comme dans le cas présent, Interpol interprète que le crime est considéré comme de nature politique et nous a fait savoir qu'elle ne pourra procéder à l'arrestation tant que la qualification de ce crime n'aura pas été levée", a expliqué le procureur.

L'accusation portée par le gouvernement putschiste vise à lier l'ancien chef de l'Etat aux crimes de terrorisme, de financement du terrorisme et de sédition, pour avoir prétendument planifié le blocus des villes par des mobilisations populaires.

La plainte est basée sur une vidéo qui attribue à Moralesoù il aurait incité au blocus des villes en Bolivie. C'est la deuxième fois que l'organisation internationale rejette la demande des autorités boliviennes d'arrêter l'ancien président Evo Morales, réfugié en Argentine depuis décembre 2019.

Telesur


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