Interview de François Hollande : de nouveaux coups portés aux jeunes (MJCF)
Perspective communiste
Communiqué des Jeunes communistes (MJCF)
Après les traditionnels vœux présidentiels, François Hollande a développé pendant près de deux heures sur la radio France inter les mesures à venir et son analyse de la situation internationale. La couleur annoncée est claire : il s’agit bien de poursuivre la casse de nos droits sociaux.
S’il ne fait aucune annonce précise, le président de la République défend bec et ongles les mesures d’austérité…au nom de la jeunesse ! Oui, la loi Macron en discussion dans les prochains jours serait une formidable bouffée d’oxygène pour la création d’emplois. Il est vrai que les jeunes n’attendaient que la déréglementation du travail du dimanche, qui en est une des dispositions centrales de cette loi, pour être encore plus mal payés, avoir moins de temps pour ses loisirs ou réviser ses examens…
Si François Hollande veut s’atteler à la création d’emplois, qu’il cesse l’hémorragie industrielle et mette de vraies ambitions pour une recherche publique au service des besoins humains. Il pourrait proposer de nouveaux pouvoirs aux salariés pour décider des choix stratégiques des entreprises. Au lieu de cela, il « libère les énergies » d’un patronat déchainé qui veut en finir avec la voix des salariés dans le monde du travail.
Les annonces, déjà en cours, pour développer la garantie jeunesse ou la lutte contre le décrochage scolaire sont non seulement insuffisantes mais hypocrites. Comment se féliciter d’un revenu minimal équivalent au RSA quand 22,5% de notre génération vit déjà sous le seuil de pauvreté ? Quels moyens et quelles formations pour ces 50 000 jeunes qu’on veut insérer dans l’emploi ? La refonte de la carte prioritaire (qui réduit le nombre de lycées en ZEP), le manque de moyens criants dans plusieurs établissements de villes populaires sont des entraves à toutes ces belles ambitions déclarées qui sont contredites dans les actes.
Cette contradiction s’est montrée au grand jour sur les sujets internationaux. Si le président parle de ne plus associer le mot austérité avec celui d’Europe, il approuve le plan d’austérité de la commission européenne et sermonne la Grèce sur ses « engagements » alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’un diktat imposé au peuple grec. Les jeunes communistes réaffirment au contraire leur soutien aux forces progressistes qui veulent ouvrir un chemin alternatif à l’austérité en Europe.
Le président de la République continue sa politique aveugle de soutien aux forces de l’argent. Ces choix, en opposition totale aux attentes populaires et particulièrement des jeunes, doivent être combattus dans les rassemblements les plus larges. C’est le sens de l’action des jeunes communistes dans les prochaines semaines.
S’il ne fait aucune annonce précise, le président de la République défend bec et ongles les mesures d’austérité…au nom de la jeunesse ! Oui, la loi Macron en discussion dans les prochains jours serait une formidable bouffée d’oxygène pour la création d’emplois. Il est vrai que les jeunes n’attendaient que la déréglementation du travail du dimanche, qui en est une des dispositions centrales de cette loi, pour être encore plus mal payés, avoir moins de temps pour ses loisirs ou réviser ses examens…
Si François Hollande veut s’atteler à la création d’emplois, qu’il cesse l’hémorragie industrielle et mette de vraies ambitions pour une recherche publique au service des besoins humains. Il pourrait proposer de nouveaux pouvoirs aux salariés pour décider des choix stratégiques des entreprises. Au lieu de cela, il « libère les énergies » d’un patronat déchainé qui veut en finir avec la voix des salariés dans le monde du travail.
Les annonces, déjà en cours, pour développer la garantie jeunesse ou la lutte contre le décrochage scolaire sont non seulement insuffisantes mais hypocrites. Comment se féliciter d’un revenu minimal équivalent au RSA quand 22,5% de notre génération vit déjà sous le seuil de pauvreté ? Quels moyens et quelles formations pour ces 50 000 jeunes qu’on veut insérer dans l’emploi ? La refonte de la carte prioritaire (qui réduit le nombre de lycées en ZEP), le manque de moyens criants dans plusieurs établissements de villes populaires sont des entraves à toutes ces belles ambitions déclarées qui sont contredites dans les actes.
Cette contradiction s’est montrée au grand jour sur les sujets internationaux. Si le président parle de ne plus associer le mot austérité avec celui d’Europe, il approuve le plan d’austérité de la commission européenne et sermonne la Grèce sur ses « engagements » alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’un diktat imposé au peuple grec. Les jeunes communistes réaffirment au contraire leur soutien aux forces progressistes qui veulent ouvrir un chemin alternatif à l’austérité en Europe.
Le président de la République continue sa politique aveugle de soutien aux forces de l’argent. Ces choix, en opposition totale aux attentes populaires et particulièrement des jeunes, doivent être combattus dans les rassemblements les plus larges. C’est le sens de l’action des jeunes communistes dans les prochaines semaines.
