Irak : Les député.e.s communistes démissionnent en soutien aux manifestations
Perspective communiste
Quatre parlementaires irakiens, dont ceux du Parti communiste irakien, ont démissionné de colère face à l'incapacité du gouvernement de répondre aux revendications des manifestations de masse, exerçant davantage de pression sur le Premier ministre Adel Abdel Mahdi
Des rassemblements massifs exigeant la fin de la misère et de la corruption secouent l’Irak. Le gouvernement ayant choisi la répression, il est responsable de plus de 200 morts. Les deux seuls législateurs communistes du Parlement, Raed Fahmy et Haifa al-Amin, ont quitté le parlement "pour soutenir le mouvement pacifique et populaire".
"Nous démissionnons en soutien aux manifestations et pour dénoncer la manière dont elles ont été réprimées", a déclaré Fahmy à l'AFP. "En 27 jours, le Parlement n'a rien fait".
Leur déclaration appelle le gouvernement à démissionner et à organiser des élections anticipées dans le cadre d'un nouveau système de vote. Taha al-Difai et Muzahem al-Tamimi, deux autres législateurs, ont également démissionné. Tous deux appartiennent à la liste de l'ancien premier ministre Haider al-Abadi.
Le Parti communiste irakien est soutenu par son allié Moqtada al-Sadr. Ce dernier a appelé le gouvernement à démissionner et à organiser des élections anticipées supervisées par les Nations Unies. Le Saeroon (coalition entre les communistes et al-Sadr) a annoncé son soutien aux manifestations.
"Nous démissionnons en soutien aux manifestations et pour dénoncer la manière dont elles ont été réprimées", a déclaré Fahmy à l'AFP. "En 27 jours, le Parlement n'a rien fait".
Leur déclaration appelle le gouvernement à démissionner et à organiser des élections anticipées dans le cadre d'un nouveau système de vote. Taha al-Difai et Muzahem al-Tamimi, deux autres législateurs, ont également démissionné. Tous deux appartiennent à la liste de l'ancien premier ministre Haider al-Abadi.
Le Parti communiste irakien est soutenu par son allié Moqtada al-Sadr. Ce dernier a appelé le gouvernement à démissionner et à organiser des élections anticipées supervisées par les Nations Unies. Le Saeroon (coalition entre les communistes et al-Sadr) a annoncé son soutien aux manifestations.