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Istres rend hommage à Alexandre Strambio

Nicolas Maury

Alexandre Strambio, décédé récemment à l’âge de 87 ans, il fut un militant communiste exemplaire depuis 1934, résistant contre l'occupation allemande, déporté dans le camp de concentration de Sachsenhausen ou on y internait essentiellement des prisonniers dits politiques. Libéré par l'Armée Soviétique fin avril 1945, il reprendra sa place au Parti Communiste Français et portera les couleurs de ce derniers lors des élections de 1946

Istres rend hommage à Alexandre Strambio
Afin de rendre hommage à Alexandre Strambio, résistant Istréen, militant de la première heure contre les nazis, prisonnier et déporté, engagé tout au long de sa vie dans les associations patriotiques de la ville et à son épouse Lydie, elle-même engagée dans les associations patriotiques Istriennes et dans de nombreuses associations culturelles, l’actuelle place René Cassin, située dans le vieil Istres, sera rebaptisée, samedi 24 octobre, à 11h30, "Place Alexandre et Lydie Strambio". René Cassin, prix Nobel de la paix 1968, ne sera pas pour autant oublié et un autre site communal, portera prochainement son nom.

Pour la petite histoire, en 1972 Alexandre Strambio et Vincent Giraud, ont souffleté le bourgmestre de Radolfzell (lors du jumelage avec Istres) pour dénoncer le rapprochement avec une ville Allemande (la guerre était alors très inscrite dans les consciences) voulue par le maire très réactionnaire de droite Maurice Gouin.


Le dimanche 2 janvier 1944, le groupe Brandebourg, composé de Français de la Gestapo, s'ébranle vers Siou-Blanc au-dessus de Signes. Objectif : appuyer un bataillon nazi chargé d'anéantir un détachement FTPF d'une douzaine d'hommes cantonnés à la Limatte.

Surpris dans leur sommeil, les maquisards se battent avec l'énergie du désespoir. Interceptés dans les environs, deux d'entre-eux, Lucien Henon et Alexandre Strambio, seront déportés. Henon ne reviendra pas. Malgré l'étroit maillage, deux des encerclés, dont le chef du détachement Paul Rossi, parviennent à s'échapper.

Les neuf autres sont capturés et exécutés sur place en même temps que le berger Honnorat qui se trouvait là. Détail cruel, les victimes ont dû creuser leurs propres tombes? Arrêtés quatre jours plus tard pour avoir ravitaillé le maquis, les Signois Ludovic Basset et Jules Sansonnetti seront déportés et ne reviendront pas.

Les fusillés de la Limatte avaient pour noms : Alphonso officier italien, Paul Battaglia de Ste-Maxime, Ambroise Honnorat de Signes, Amédée Huon de Paris, Yvan Joanni et Jean Perruca de Savoie, Georges Lafon de Gironde, Pierre Valcelli de Salernes, Serge Venturucci du Luc, Joseph Gianna (immigré italien).


Commentaires (1)
1. alain giraud le 23/10/2009 15:48
je serai present samedi pour rendre cette hommage a notre camarade alexandre :: alexandre qui a connu les horreur dune guerre sans nom , etais avant tout un homme de paix , mais aussi un homme de conviction
il a avec d'autre , comme mon oncle vincent giraud pariciper a l 'homme que je suis actuellement
il et parfaitement normal qune rue de SA VILLE l honore de notre mémoire
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