Jammu et Cachemire (Inde) : Le député communiste Mohammed Yousuf Tarigami toujours emprisonné
Perspective communiste
Depuis la révocation du statut d'autonomie de l'Etat du Jammu et Cachemire le 5 aout 2019, le député communiste (MLA) Mohammed Yousuf Tarigami est emprisonné arbitrairement. La Cour suprême d'Inde a (enfin) autorisé les visites pour notre camarade - article et traduction Nico Maury
La Cour suprême d'Inde a autorisé mercredi le Secrétaire général du CPI(M), Sitaram Yechury, à se rendre dans le Jammu-et-Cachemire pour rencontrer le député, Mohammed Yousuf Tarigami.
La Cour suprême a précisé que Yechury avait été autorisé à se rendre dans le Jammu-et-Cachemire pour rencontrer son camarade. Mais si "il se livre à tout autre acte, cela serait interprété comme une violation de l'ordre et de la cour".
L'avocat du Parti communiste, Raju Ramachandran, a déclaré que Tarigami, 72 ans, député de l'Assemblée du Jammu-et-Cachemire a indiqué que son état de santé était "mauvais". De plus la détention du député communiste est une violation de l'article 21 de la constitution et une violation de l'ordonnance de "Habeas corpus".
Tarigami a été arrêté au Jammu-et-Cachemire depuis que le gouvernement de New-Dehli a abrogé les dispositions de l'article 370 de la Constitution, qui accordait un statut spécial à l'État. Le 9 août, les dirigeants du CPI et du CPI(M) avaient été arrêté à l'aéroport de Srinagar (J&K).
A ce jour 4000 personnes sont toujours détenues ou maintenues en résidence surveillées.
CPI(M) leader Sitaram Yechury: I am going there tomorrow (to meet his party leader & former MLA, Yusuf Tarigami in Kashmir) https://t.co/mAM0SBAQAD pic.twitter.com/TvLYSHkOuz
— ANI (@ANI) 28 août 2019
La Cour suprême a précisé que Yechury avait été autorisé à se rendre dans le Jammu-et-Cachemire pour rencontrer son camarade. Mais si "il se livre à tout autre acte, cela serait interprété comme une violation de l'ordre et de la cour".
L'avocat du Parti communiste, Raju Ramachandran, a déclaré que Tarigami, 72 ans, député de l'Assemblée du Jammu-et-Cachemire a indiqué que son état de santé était "mauvais". De plus la détention du député communiste est une violation de l'article 21 de la constitution et une violation de l'ordonnance de "Habeas corpus".
Tarigami a été arrêté au Jammu-et-Cachemire depuis que le gouvernement de New-Dehli a abrogé les dispositions de l'article 370 de la Constitution, qui accordait un statut spécial à l'État. Le 9 août, les dirigeants du CPI et du CPI(M) avaient été arrêté à l'aéroport de Srinagar (J&K).
A ce jour 4000 personnes sont toujours détenues ou maintenues en résidence surveillées.