"Je vois de la peur dans les yeux de mes adversaires" (Kanhaiya Kumar)
Perspective communiste
Il crée un sentiment fort et nouveau dans l'Etat du Bihar avec Kanhaiya Kumar (Parti Communiste d'Inde). Ce sentiment qui permet au prolétariat de briser ses chaines, de briser les chaînes de l'oppression des castes et des communautés religieuses. L'élection du jeune communiste dans la circonscription de Begusarai (Bihar) serait un signe fort pour toutes les personnes exploitées et oppressées d'Inde - article et traduction Nico Maury
Pour le parti d'extrême droite, Shiv Sena (allié au Bharatiya Janata Party), Kanhaiya Kumar doit être vaincu à tout prix car, selon les nationalistes, sa victoire minerait la constitution de l'Inde. Ces remarques révèlent non seulement la peur que suscite le jeune communiste dans le cœur de l’establishment, mais également par le déclin de l’éthique dans la politique indienne.
Pour le journaliste indien, Manindra Thakur, Kanhaiya incarne l'antithèse du désir de l'Hindutva de transformer l'Inde en un pays capitaliste inféodé à un communalism* vulgaire :
"D'un médecin expérimenté de la métropole à une femme pauvre qui lutte pour éduquer son enfant, tout le monde se sent égal. Des chercheurs ont rapporté sur le terrain que Kanhaiya était pris dans les bras de gens pauvres de toutes les communautés. À l'ère de la collaboration totale entre le monde des affaires et la classe politique, il est une exception. Il nous rappelle les dirigeants communistes de Begusarai de jadis, qui ont attiré un grand nombre de personnes dans la lutte et qui ont valu à la ville le titre de «Léningrad».
Les gens en ont marre de la politique des castes. La justice sociale est devenue une simple rhétorique creuse. La démocratie est prisonnière du communalism* et de la politique des castes. Le langage des principales formations politiques sont identiques (Indian Congress et BJP). Ils exploitent le sentiment de victimisation et le mécontentement public approprié pour des intérêts privés. L'Inde a désespérément besoin d'une force politique capable de mobiliser la population pour transformer la réalité sociale. Car les castes font perdurer la structure d'exploitation interne. Kanhaiya est un espoir pour le peuple, non pas parce qu'il dirigera l'État en le représentant au parlement, mais faisant croire qu'il est possible de gagner sans slogans de caste ou de communauté, ou de financement d'entreprise. Il est l'espoir du rêve des pères fondateurs."
Dans une interview au BusinessLine, Kanhaiya Kumar, candidat du Parti Communiste d'Inde pense que les résultats des élections vont surprendre les analystes. Le leader étudiant Kanhaiya Kumar, candidat du CPI dans la circonscription de Begusarai (Bihar), exprime sa confiance.
À quel point êtes-vous confiant de remporter cette élection?
Mes espoirs de gagner se renforcent de jour en jour lorsque je vois Je vois de la peur dans les yeux de mes adversaires. Je ressens de l’amour et de l’affection, je pense que nous gagnerions. Ce ne sera pas ma victoire mais celle du peuple de Begusarai.
L’ensemble de l’État du Bihar est divisé en caste. Begusarai n'est pas différente. Comment obtiendrez-vous assez de soutien pour surmonter cela?
Tous les calculs politiques et les équations de caste seront perturbés à Begusarai cette fois. Les résultats vont surprendre les analystes le 23 mai. Ils vont voir de nouvelles équations et dynamiques émerger. Quand je sors et que je rencontre des gens, je constate qu’ils en ont assez de la politique communaliste* et de la division de castes et de religions.
*Communalism : Rien à voir avec la commune, il s'agit construction d'une construction d'une identité religieuse ou ethnique, incitant à la création de conflits entre des personnes identifiées comme étant de communautés différentes.
Pour le journaliste indien, Manindra Thakur, Kanhaiya incarne l'antithèse du désir de l'Hindutva de transformer l'Inde en un pays capitaliste inféodé à un communalism* vulgaire :
"D'un médecin expérimenté de la métropole à une femme pauvre qui lutte pour éduquer son enfant, tout le monde se sent égal. Des chercheurs ont rapporté sur le terrain que Kanhaiya était pris dans les bras de gens pauvres de toutes les communautés. À l'ère de la collaboration totale entre le monde des affaires et la classe politique, il est une exception. Il nous rappelle les dirigeants communistes de Begusarai de jadis, qui ont attiré un grand nombre de personnes dans la lutte et qui ont valu à la ville le titre de «Léningrad».
Les gens en ont marre de la politique des castes. La justice sociale est devenue une simple rhétorique creuse. La démocratie est prisonnière du communalism* et de la politique des castes. Le langage des principales formations politiques sont identiques (Indian Congress et BJP). Ils exploitent le sentiment de victimisation et le mécontentement public approprié pour des intérêts privés. L'Inde a désespérément besoin d'une force politique capable de mobiliser la population pour transformer la réalité sociale. Car les castes font perdurer la structure d'exploitation interne. Kanhaiya est un espoir pour le peuple, non pas parce qu'il dirigera l'État en le représentant au parlement, mais faisant croire qu'il est possible de gagner sans slogans de caste ou de communauté, ou de financement d'entreprise. Il est l'espoir du rêve des pères fondateurs."
Dans une interview au BusinessLine, Kanhaiya Kumar, candidat du Parti Communiste d'Inde pense que les résultats des élections vont surprendre les analystes. Le leader étudiant Kanhaiya Kumar, candidat du CPI dans la circonscription de Begusarai (Bihar), exprime sa confiance.
À quel point êtes-vous confiant de remporter cette élection?
Mes espoirs de gagner se renforcent de jour en jour lorsque je vois Je vois de la peur dans les yeux de mes adversaires. Je ressens de l’amour et de l’affection, je pense que nous gagnerions. Ce ne sera pas ma victoire mais celle du peuple de Begusarai.
L’ensemble de l’État du Bihar est divisé en caste. Begusarai n'est pas différente. Comment obtiendrez-vous assez de soutien pour surmonter cela?
Tous les calculs politiques et les équations de caste seront perturbés à Begusarai cette fois. Les résultats vont surprendre les analystes le 23 mai. Ils vont voir de nouvelles équations et dynamiques émerger. Quand je sors et que je rencontre des gens, je constate qu’ils en ont assez de la politique communaliste* et de la division de castes et de religions.
*Communalism : Rien à voir avec la commune, il s'agit construction d'une construction d'une identité religieuse ou ethnique, incitant à la création de conflits entre des personnes identifiées comme étant de communautés différentes.