Jour de l’Europe : on ne peut célébrer la paix quand on mène la guerre économique
Perspective communiste
Tous les ans cela recommence, et surtout en période d’élections au Parlement européen. Le 9 mai il faudrait fêter l’Union européenne, il faudrait, comme François Hollande nous le demande dans sa tribune au Monde, célébrer l’Europe de la paix. Aller contre cette Europe ce serait briser cette paix que l’on nous vante tant…
Stop ! Assez d’hypocrisie, les jeunes communistes l’affirment avec force, l’Union européenne ce n’est pas la paix !
L’Union européenne c’est d’abord la guerre économique contre la jeunesse et les travailleurs, contre nous, contre ses propres citoyens. En effet, une Europe qui, de concert avec les classes dirigeantes nationales, promeut l’austérité, la casse du droit du travail, les baisses de salaires, les fermetures de filières d’enseignement supérieur et universitaire, n’est pas une Europe de paix. Une Union européenne où 25% des jeunes de 18 à24 ans sont au chômage, où 21% de ces mêmes jeunes vivent sous le seuil de pauvreté tandis que le patronat s’enrichit n’est pas une Europe de paix, c’est une Europe de la guerre des classes.
L’Union européenne, c’est ensuite la participation aux guerres sur l’ensemble de la planète. Lorsqu’on pense à l’éclatement de la Yougoslavie, à la situation ukrainienne-où l’UE a joué le rôle de pompier pyromane-, aux participations actives aux conflits en Libye et en Centrafrique, l’Europe actuelle c’est la promotion des guerres impérialistes, au dépeçage des pays pour les intérêts de quelques grands groupes. L’Europe qui signe des accords avec la machine de guerre qu’est l’OTAN n’est pas vecteur de paix, bien au contraire. Pour nous qui plaçons la question palestinienne au cœur de notre combat, l’Union européenne qui signe des accords avec l’Etat israélien, qui n’applique pas ses propres lignes directrices demandant la fin des importations de produits issus des colonies n’est pas une Europe de paix.
Enfin, comment peut-on décemment prétendre que l’Union européenne est garante de la paix quand plus de 20 000 immigrés sont déjà morts aux frontières de l’Europe, quand celle-ci s’érige en forteresse et s’arme de programmes comme Frontex qui n’ont pour autre but que de mieux repousser des hommes et des femmes poussés par la misère, à l’exil. D’ailleurs, les accords économiques scélérats signés par l’UE avec les pays dits du sud contribuent à l’entretien de la misère au bénéfice des grandes entreprises européennes.
Enfin, rappelons qu’avant d’être la « journée de l’Europe », le 9 mai est d’abord et avant tout la journée de la victoire sur le fascisme par l’armée rouge et le peuple soviétique, sans leur sacrifice, plus de 20 millions de morts, ni la France ni l’Europe n’auraient pu être libérés de l’oppresseur Nazi. Cette volonté d’obscurcir cette date participe du révisionnisme anti-communiste de cette Union européenne.
Nous appelons la jeunesse de France à ne pas tomber dans la propagande grossière de l’Union européenne et de notre gouvernement.
Nous appelons la jeunesse française à voter le 25 mai pour élire des députés communistes et front de gauche. Loin de tout repli nationaliste, et sans illusion aucune sur cette Europe du capital, ils seront les seuls à porter au sein de l’hémicycle la vision d’une Europe qui ne participe plus aux guerres criminelles, qui ne s’aligne plus sur l’OTAN, qui fasse respecter la paix et la justice en Palestine. Des députés qui portent les revendications défendus dans toutes les grandes mobilisations en Europe demandant ; l’éducation et la santé publiques et gratuites, demandant des hausses de salaires et des emplois stables avec des droits pour la jeunesse.
Dans la lutte et dans les urnes, transformons ce 9 mai d’hypocrisie en un 9 mai d’espoir !
L’Union européenne c’est d’abord la guerre économique contre la jeunesse et les travailleurs, contre nous, contre ses propres citoyens. En effet, une Europe qui, de concert avec les classes dirigeantes nationales, promeut l’austérité, la casse du droit du travail, les baisses de salaires, les fermetures de filières d’enseignement supérieur et universitaire, n’est pas une Europe de paix. Une Union européenne où 25% des jeunes de 18 à24 ans sont au chômage, où 21% de ces mêmes jeunes vivent sous le seuil de pauvreté tandis que le patronat s’enrichit n’est pas une Europe de paix, c’est une Europe de la guerre des classes.
L’Union européenne, c’est ensuite la participation aux guerres sur l’ensemble de la planète. Lorsqu’on pense à l’éclatement de la Yougoslavie, à la situation ukrainienne-où l’UE a joué le rôle de pompier pyromane-, aux participations actives aux conflits en Libye et en Centrafrique, l’Europe actuelle c’est la promotion des guerres impérialistes, au dépeçage des pays pour les intérêts de quelques grands groupes. L’Europe qui signe des accords avec la machine de guerre qu’est l’OTAN n’est pas vecteur de paix, bien au contraire. Pour nous qui plaçons la question palestinienne au cœur de notre combat, l’Union européenne qui signe des accords avec l’Etat israélien, qui n’applique pas ses propres lignes directrices demandant la fin des importations de produits issus des colonies n’est pas une Europe de paix.
Enfin, comment peut-on décemment prétendre que l’Union européenne est garante de la paix quand plus de 20 000 immigrés sont déjà morts aux frontières de l’Europe, quand celle-ci s’érige en forteresse et s’arme de programmes comme Frontex qui n’ont pour autre but que de mieux repousser des hommes et des femmes poussés par la misère, à l’exil. D’ailleurs, les accords économiques scélérats signés par l’UE avec les pays dits du sud contribuent à l’entretien de la misère au bénéfice des grandes entreprises européennes.
Enfin, rappelons qu’avant d’être la « journée de l’Europe », le 9 mai est d’abord et avant tout la journée de la victoire sur le fascisme par l’armée rouge et le peuple soviétique, sans leur sacrifice, plus de 20 millions de morts, ni la France ni l’Europe n’auraient pu être libérés de l’oppresseur Nazi. Cette volonté d’obscurcir cette date participe du révisionnisme anti-communiste de cette Union européenne.
Nous appelons la jeunesse de France à ne pas tomber dans la propagande grossière de l’Union européenne et de notre gouvernement.
Nous appelons la jeunesse française à voter le 25 mai pour élire des députés communistes et front de gauche. Loin de tout repli nationaliste, et sans illusion aucune sur cette Europe du capital, ils seront les seuls à porter au sein de l’hémicycle la vision d’une Europe qui ne participe plus aux guerres criminelles, qui ne s’aligne plus sur l’OTAN, qui fasse respecter la paix et la justice en Palestine. Des députés qui portent les revendications défendus dans toutes les grandes mobilisations en Europe demandant ; l’éducation et la santé publiques et gratuites, demandant des hausses de salaires et des emplois stables avec des droits pour la jeunesse.
Dans la lutte et dans les urnes, transformons ce 9 mai d’hypocrisie en un 9 mai d’espoir !