Jusqu’où ira-t-on à Radio France ?
Perspective communiste
Question de Marie-George Buffet adressée à la ministre de la Culture, Fleur Pellerin à l'Assemblée Nationale ce mercredi sur la grève à Radio France
Madame la Ministre,
Depuis vendredi, les personnels de Radio France sont en grève. Une grève massivement suivie, chaque auditeur a pu le mesurer.
La raison de ce mouvement tient à l’attachement des salariés du groupe, à cette radio de service public, face aux menaces pesant sur les emplois, la pérennité des activités, la qualité des antennes, le pluralisme des informations.
Au CCE d’hier, Monsieur Gallet a confirmé qu’il comptait réduire les effectifs de 200 à 300 personnes, pour effectuer une économie de 17 à 24 millions.
D'autres mesures visant à réduire les ressources humaines, sont en cours : suppression de directs la nuit, fermetures de micro-locales, restructurations de rédactions, syndication d’une partie des programmes des stations locales…Voilà le résultat d'une gestion qui accompagne le désengagement de l’État.
Jusqu’où ira-t- on ? Aurons-nous encore demain une radio publique ? Quelle garantie alors du droit à l'information ?
L'emploi, la compétence ne peuvent être considérés comme variable d’ajustement. Et la question du chantier de la Maison de la radio, qui dure depuis 10 ans, et a excédé les salariés, ne peut non plus être considérée comme « l’impasse financière qui cristallise tous les problèmes. »
Madame la Ministre,
Vous venez de demander au PDG un « projet stratégique et financier stable ». Qu’entendez- vous par-là ?
Car le déficit de Radio France, est d’abord de la responsabilité de l’État qui n’a pas respecté les engagements du précédent COM, amputant son budget de plusieurs millions d’euros.
Aussi, madame la Ministre, je souhaiterais connaître les moyens que vous allez engager, pour répondre positivement aux demandes des salariés de radio France et permettre ainsi aux auditeurs fidèles de continuer à disposer d’une radio de qualité.
Depuis vendredi, les personnels de Radio France sont en grève. Une grève massivement suivie, chaque auditeur a pu le mesurer.
La raison de ce mouvement tient à l’attachement des salariés du groupe, à cette radio de service public, face aux menaces pesant sur les emplois, la pérennité des activités, la qualité des antennes, le pluralisme des informations.
Au CCE d’hier, Monsieur Gallet a confirmé qu’il comptait réduire les effectifs de 200 à 300 personnes, pour effectuer une économie de 17 à 24 millions.
D'autres mesures visant à réduire les ressources humaines, sont en cours : suppression de directs la nuit, fermetures de micro-locales, restructurations de rédactions, syndication d’une partie des programmes des stations locales…Voilà le résultat d'une gestion qui accompagne le désengagement de l’État.
Jusqu’où ira-t- on ? Aurons-nous encore demain une radio publique ? Quelle garantie alors du droit à l'information ?
L'emploi, la compétence ne peuvent être considérés comme variable d’ajustement. Et la question du chantier de la Maison de la radio, qui dure depuis 10 ans, et a excédé les salariés, ne peut non plus être considérée comme « l’impasse financière qui cristallise tous les problèmes. »
Madame la Ministre,
Vous venez de demander au PDG un « projet stratégique et financier stable ». Qu’entendez- vous par-là ?
Car le déficit de Radio France, est d’abord de la responsabilité de l’État qui n’a pas respecté les engagements du précédent COM, amputant son budget de plusieurs millions d’euros.
Aussi, madame la Ministre, je souhaiterais connaître les moyens que vous allez engager, pour répondre positivement aux demandes des salariés de radio France et permettre ainsi aux auditeurs fidèles de continuer à disposer d’une radio de qualité.