Kanhaiya Kumar cet étudiant communiste par qui la contestation se propage dans les universités indiennes
Perspective communiste
Kanhaiya Kumar est le dirigeant de la All India Students Federation (AISF) dans l'Université de Jawaharlal Nehru (JNU) à Dehli. En 2015 il a été élu Président de l'Union des étudiants de la JNU, l'organe représentatif des étudiants dans cette prestigieuse université publique - Portrait et traduction Nico Maury
Kanhaiya Kumar a été arrêté pour "sédition" et "conspiration", de vieilles lois de la fin du XIXème siècle utilisées par les Britanniques pour limiter la liberté d'expression pendant la lutte pour l'indépendance de l'Inde. Il est accusé d'avoir prononcé des slogans anti-indiens, ce que nie le leader communiste étudiant. Son arrestation a déclenché une vive polémique sur la liberté d'expression en Inde, les mouvements de défense des libertés estimant que le gouvernement nationaliste hindou détournait une loi remontant à l'époque coloniale pour empêcher toute contestation et voix dissonante.
Portrait
Kanhaiya Kumar est originaire du village de Bihat, dans le district de Begusarai (état du Bihar). Cette région est connue pour être un bastion du Parti communiste d'Inde (CPI). Sa famille, assez pauvre, est communiste et soutien le Parti communiste d'Inde (CPI).
Il fait sa scolarité à la RKC High School dans la ville indiustrielle de Barauni. Durant cette scolarité, il participe à une compagnie de Théâtre (Indian People’s Theatre Association) plutôt à gauche (en Inde le terme "Left" doit être compris comme "communiste"). En 2002, alors qu'il rejoint la School of commerce à Patna, Kanhaiya Kumar s'engage en politique au sein de la AISF (All India Students Federation), la branche étudiante du Parti Communiste d'Inde (CPI). Une fois diplômé il est admis à la prestigieuse Jawaharlal Nehru (JNU) de Delhi. Il poursuit actuellement un doctorat en études africaines à l'École des hautes études internationales de la JNU.
En 2015, Kanhaiya Kumar est élu Président de l'Union des étudiants de la JNU, il permet à la AISF de remporter, pour la première fois, les élections étudiantes et bat ainsi les candidatas de l'AISA (branche étudiante du Communist Party of India (Marxist–Leninist) Liberation), l'ABVP (extrême droite proche du BJP), la SFI branche étudiante du CPIM) et NSU (branche étudiante de l'Indian Congress).
Cible des nationalistes indiens
Kanhaiya Kumar a été dénoncé à la police par le député nationaliste (BJP) Maheish Girri et l'organisation étudiante d'extrême droite ABVP (Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad). Arrêté pour "sédition" et "conspiration", le leader communiste nie toutes les accusations portées contre lui "je me dissocie de les slogans qui ont été crié pendant une manifestation (rassemblement à l’occasion du troisième anniversaire de l’exécution d’un militant séparatiste cachemiri). Je fais pleinement confiance à la Constitution du pays et je dis toujours que le Cachemire fait partie intégrante de l'Inde".
L'arrestation de Kanhaiya Kumar fait rapidement effet boule de neige . Narenda Modi est vivement condamné par les partis d'opposition, les enseignants, les étudiants. De nombreuses universités se sont mises en grève et la Université Jawaharlal Nehru est totalement paralysée.
Les parents de Kanhaiya Kumar estiment qu'il est un victime de la politique Hindutva (idéologie nationaliste portée par le BJP) . Les militants nationalistes menant actuellement des pogroms contre les étudiants, les communistes et les militants de la liberté d'expression. La photo d’un étudiant à terre, battu par des partisans de Narenda Modi, au-dehors d’un tribunal de Delhi, illustre la tension vive qu'il règne en ce moment.
Portrait
Kanhaiya Kumar est originaire du village de Bihat, dans le district de Begusarai (état du Bihar). Cette région est connue pour être un bastion du Parti communiste d'Inde (CPI). Sa famille, assez pauvre, est communiste et soutien le Parti communiste d'Inde (CPI).
Il fait sa scolarité à la RKC High School dans la ville indiustrielle de Barauni. Durant cette scolarité, il participe à une compagnie de Théâtre (Indian People’s Theatre Association) plutôt à gauche (en Inde le terme "Left" doit être compris comme "communiste"). En 2002, alors qu'il rejoint la School of commerce à Patna, Kanhaiya Kumar s'engage en politique au sein de la AISF (All India Students Federation), la branche étudiante du Parti Communiste d'Inde (CPI). Une fois diplômé il est admis à la prestigieuse Jawaharlal Nehru (JNU) de Delhi. Il poursuit actuellement un doctorat en études africaines à l'École des hautes études internationales de la JNU.
En 2015, Kanhaiya Kumar est élu Président de l'Union des étudiants de la JNU, il permet à la AISF de remporter, pour la première fois, les élections étudiantes et bat ainsi les candidatas de l'AISA (branche étudiante du Communist Party of India (Marxist–Leninist) Liberation), l'ABVP (extrême droite proche du BJP), la SFI branche étudiante du CPIM) et NSU (branche étudiante de l'Indian Congress).
Cible des nationalistes indiens
Kanhaiya Kumar a été dénoncé à la police par le député nationaliste (BJP) Maheish Girri et l'organisation étudiante d'extrême droite ABVP (Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad). Arrêté pour "sédition" et "conspiration", le leader communiste nie toutes les accusations portées contre lui "je me dissocie de les slogans qui ont été crié pendant une manifestation (rassemblement à l’occasion du troisième anniversaire de l’exécution d’un militant séparatiste cachemiri). Je fais pleinement confiance à la Constitution du pays et je dis toujours que le Cachemire fait partie intégrante de l'Inde".
L'arrestation de Kanhaiya Kumar fait rapidement effet boule de neige . Narenda Modi est vivement condamné par les partis d'opposition, les enseignants, les étudiants. De nombreuses universités se sont mises en grève et la Université Jawaharlal Nehru est totalement paralysée.
Les parents de Kanhaiya Kumar estiment qu'il est un victime de la politique Hindutva (idéologie nationaliste portée par le BJP) . Les militants nationalistes menant actuellement des pogroms contre les étudiants, les communistes et les militants de la liberté d'expression. La photo d’un étudiant à terre, battu par des partisans de Narenda Modi, au-dehors d’un tribunal de Delhi, illustre la tension vive qu'il règne en ce moment.
