Kazakhstan : Sans surprise Noursoultan Nazarbaïev "réélu" avec 97,75% des voix
Perspective communiste
L'élection n'avait rien d’intéressant et n'était en rien démocratique. Comme prévu le Président sortant, Noursoultan Nazarbaïev, a été réélu avec 97,75% des voix. Je m’intéresserais qu'aux scores du Parti populaire communiste du Kazakhstan (CPPK) - article et traduction Nico Maury
Face à Noursoultan Nazarbaïev et ses 97,75%, le Parti populaire communiste du Kazakhstan (CPPK) passe pour un Petit Poucet avec ses 1,61%, ses 145.756 électeurs et sa seconde place. Pourtant Turgun Iskakovich Syzdykov, qui portait les couleurs des communistes, réalise un score en progression (+0,25 points et + 35.832 suffrages).
Le Parti populaire communiste du Kazakhstan (CPPK) réalise ses meilleurs scores dans les oblasts d'Aktobe (1,96%), Mangistau (2,22%), Almaty (5,97%).
Un autre candidat, Abelgazy Kaliakparovich Kusainov, dirigeant syndical proche des idées écologistes recueille 0,64% des voix (57.718 suffrages).
Naturellement ces résultats n'étant pas sérieux il est difficile de mesurer le poids réel des communistes au Kazakhstan. De plus ne voyant pas l'utilité de mener une campagne sérieuse, les communistes portaient un programme très allégé, tenant sur une demie page et tourné essentiellement contre la culture occidentale (et ses films).
Le Parti populaire communiste du Kazakhstan (CPPK) réalise ses meilleurs scores dans les oblasts d'Aktobe (1,96%), Mangistau (2,22%), Almaty (5,97%).
Un autre candidat, Abelgazy Kaliakparovich Kusainov, dirigeant syndical proche des idées écologistes recueille 0,64% des voix (57.718 suffrages).
Naturellement ces résultats n'étant pas sérieux il est difficile de mesurer le poids réel des communistes au Kazakhstan. De plus ne voyant pas l'utilité de mener une campagne sérieuse, les communistes portaient un programme très allégé, tenant sur une demie page et tourné essentiellement contre la culture occidentale (et ses films).
Turgun Iskakovich Syzdykov
Le pays subit actuellement de plein fouet la chute des cours du pétrole et la crise en Russie.
L'ex-république soviétique d'Asie centrale va faire face à des "difficultés" économiques sur le court terme, a reconnu M. Nazarbaïev en février, assurant cependant que la monnaie nationale, la tengue, ne subirait pas de dévaluation, comme cela avait été le cas il y a un an lorsque la devise avait perdu 19% en une nuit.
Le parti au pouvoir au Kazakhstan, Nour-Otan (droite), avait appelé il y a une dizaine de jours à la tenue d'une élection présidentielle anticipée, soutenant une résolution votée peu auparavant à l'unanimité par l'Assemblée des peuples du Kazakhstan, un organe consultatif présidé par Noursoultan Nazarbaïev.
Dans cette résolution, l'Assemblée des peuples avait demandé des élections anticipées pour "consolider la croissance économique et assurer la continuité des politiques" du gouvernement actuel, et a justifié sa décision par la fragilité de l'économie kazakhe.
A la tête du Kazakhstan depuis 1991, Noursoultan Nazarbaïev, 74 ans, a été "réélu" à la tête de cette république d'Asie centrale.
