Kerala : 5,5 millions de femmes mobilisées pour briser le nationalisme et l’extrémisme hindoue
Perspective communiste
Le gouvernement communiste du Kerala a appelé le 1er janvier à la mobilisation des femmes et 5,5 millions se sont rassemblées pour former une chaîne humaine de 620 km. Une manifestation baptisée « mur des femmes », en faveur de l’ouverture du temple de Sabarimala à tous et toutes et pour briser le nationalisme et l’extrémisme hindoue - article et traduction Nico Maury
Mardi 1er janvier, 5,5 millions de femmes ont formé une chaîne humaine pour soutenir la décision de la Cour suprême d'Inde d'ouvrir le temple de Sabarimala aux femmes. Cette manifestation, appelée "Mur des femmes", était appelée par le gouvernement communiste de l'Etat du Kerala.
176 organisations sociales et de masse, affiliées aux Partis communistes et alliés qui dirigent l'Etat du Kerala, ont répondu à l'appel du Chief minister Pinarayi Vijayan (CPIM).
Une victoire pour le droit des femmes
Le mur de femmes a brisé les divisions entre les castes et les communautés. Cette mobilisation a lancé un message fort d’unité pour défendre les valeurs du Kerala en matière de droits des femmes et de réforme sociale. Les femmes ont infligé une défaite sévère aux nationalisme hindoue et aux partis mobilisés contre le gouvernement du Left Democratic Front.
Mercredi, deux femmes d'une quarantaine d'années sont parvenues à pénétrer avant l'aube dans le temple, avec une escorte de police en civil et par une porte latérale, à l'insu des fidèles traditionalistes.
"Il est exact que les femmes sont entrées dans le temple. La police doit offrir sa protection à toute personne qui désire prier dans le temple" déclare Pinarayi Vijayan. La police du Kerala a dut faire usage de gaz lacrymogène pour chasser les nationalistes qui tentaient de bloquer l'accès du temple. Des violences ont fait plusieurs morts.
Le grand temple hindou d'Ayyappa à Sabarimala bannissait les femmes en âge d'avoir leurs règles, soit entre 10 et 50 ans. Pour les hindous, les règles des femmes sont une source d’impureté, qu’il faudrait bannir des temples.
176 organisations sociales et de masse, affiliées aux Partis communistes et alliés qui dirigent l'Etat du Kerala, ont répondu à l'appel du Chief minister Pinarayi Vijayan (CPIM).
Une victoire pour le droit des femmes
Le mur de femmes a brisé les divisions entre les castes et les communautés. Cette mobilisation a lancé un message fort d’unité pour défendre les valeurs du Kerala en matière de droits des femmes et de réforme sociale. Les femmes ont infligé une défaite sévère aux nationalisme hindoue et aux partis mobilisés contre le gouvernement du Left Democratic Front.
Mercredi, deux femmes d'une quarantaine d'années sont parvenues à pénétrer avant l'aube dans le temple, avec une escorte de police en civil et par une porte latérale, à l'insu des fidèles traditionalistes.
"Il est exact que les femmes sont entrées dans le temple. La police doit offrir sa protection à toute personne qui désire prier dans le temple" déclare Pinarayi Vijayan. La police du Kerala a dut faire usage de gaz lacrymogène pour chasser les nationalistes qui tentaient de bloquer l'accès du temple. Des violences ont fait plusieurs morts.
Le grand temple hindou d'Ayyappa à Sabarimala bannissait les femmes en âge d'avoir leurs règles, soit entre 10 et 50 ans. Pour les hindous, les règles des femmes sont une source d’impureté, qu’il faudrait bannir des temples.