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Krach boursier

Nicolas Maury

Selon Christine Lagarde, la crise financière mondiale actuelle « n’est pas un krach », mais une « simple correction financière ». Après dix jours de silence, le gouvernement et le Président de la République semblent bien décider à ne rien faire.

Krach boursier
Avec une remarquable langue de bois, Christine Lagarde s’assume comme simple spectatrice de la crise qui secoue actuellement les marchés financiers. Peu importe que le bateau tangue, le capitalisme français et mondial affiche partout sa volonté de garder le même cap.

Derrière le mirage du slogan, « tous propriétaires », les mécanismes financiers mis en oeuvre fragilisent l’ensemble du système et tout porte à croire qu’il s’agit d’une situation bien plus inquiétante qu’un simple soubresaut des marchés financiers.

Le banques centrales -et notamment la Banque Centrale Européenne-, ont joué un rôle de premier plan dans la crise actuelle. L’absence de remise en cause des politiques engagées laisse craindre de nouvelles crises dans les semaines et les mois qui viennent.

Depuis plusieurs années, le Parti communiste français n’a pas cessé de dénoncer l’illusion entretenue par les gouvernements successifs, que la main invisible serait la seule solution. Jusqu’ici, toutes ces interpellations n’ont trouvé en réponse, qu’une lasse condescendance.

Derrière la possibilité de krach, ce sont des millions d’hommes et de femmes qui risquent le surendettement et le chômage. Le gouvernement est face à ses responsabilités : qu’il choisisse entre sauver les profits de quelques uns, quitte à sacrifier le quotidien de millions de françaises et de français ; ou qu’il fasse enfin preuve de courage et de lucidité, en mettant en oeuvre un changement radicale de politique, en France et en Europe.

Parti communiste français


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