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L'Espagne s'attaque maintenant aux Comités de défense de la République (CDR)

Perspective communiste

Depuis le recours à l'article 155 de la Constitution espagnole, Madrid et sa justice (reconnue comme dépendante du Parti populaire) lance des offensives tout azimutes contre des personnalités, des associations, des fonctionnaires et toutes choses liées au processus républicain catalan - article et traduction Nico Maury

La violence de Madrid, en plus d'être policière, est aussi judiciaire et s'abat impitoyablement contre la Catalogne et ses leaders politiques.

En prison, en exil, devant la justice, menacé.e.s de poursuites, de licenciements, de destitutions (pour plus de 700 maires) ... tout est bon pour faire renoncer au mandat populaire du 1er octobre et à la République catalane. C'est ce qui explique que des personnalité.e.s centrales, à bout, renoncent au combat (comme les Jordis, Joaquim Forn, Carmes Forcadell, Artur Mas ...), non pas par manque de convictions, mais parce que l'appareil répressif espagnole tourne à plein régime et brise celles et ceux qui ont porté les revendications catalanes pendant des années.

Briser la base populaire de la République en s'attaquant aux Comités de Défense de la République (CDR)

Pablo Llarena, juge à la Cour suprême, intensifie la persécution de l'indépendance et étends les charges contre des leaders politiques comme Artur Mas (PDECat), Marta Pascal (PDECat), Marta Rovira (ERC), Anna Gabriel (CUP) et Mireia Boya (CUP).

Lors d'une audience publique, ce juge demande également à la police d'intensifier l'enquête sur les Comités de défense de la République (CDR). Il demande que les réunions tenues à Sabadell, à Igualada et à Manlleu fassent l'objet d"une enquête.

Très clairement, il faut neutraliser l'une des organisation populaire du mouvement catalaniste, une organisation qui a été capable de bloquer le pays pendant la grève générale du 8 novembre et qui trouve ses origines das les collectifs qui ont permis la tenue du référendum du 1er octobre.

Ce juge s'attaque également à l'Association des Municipalités pour l'Indépendance (AMI) et à l'Assemblée Nationale Catalane (ANC). Deux associations historiques et structurantes du catalanisme.


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