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"L'Humanité" placé en redressement judiciaire avec poursuite d'activité

Perspective communiste

Le quotidien L’Humanité, fondé en 1904 par Jean Jaurès, est placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Bobigny

Le tribunal a placé le journal L’Humanité en redressement judiciaire avec poursuite d’activité jeudi 7 février. En difficulté financière, le quotidien communiste avait été placé « sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny », avait annoncé vendredi 25 janvier son directeur Patrick Le Hyaric.

Dans le cadre de cette procédure de redressement, qui s’accompagne d’une période d’observation de six mois, le tribunal a désigné deux administrateurs judiciaires, et une nouvelle audience est prévue le 27 mars. Le tribunal a notamment nommé une spécialiste du sauvetage d’entreprises, Hélène Bourbouloux (Presstalis, FagorBrandt, Vivarte, SoLocal…).

Un journal en difficulté financière

Produire un journalisme de qualité est devenu de plus en plus difficile pour les médias d’information en lutte pour leur survie au niveau économique, en particulier le reportage à l’étranger et l’investigation, qui nécessitent plus de ressources.

Fondé par Jean-Jaurès en 1904, le quotidien qui fut pendant plus de 80 ans l'« organe central du Parti communiste français », a régulièrement fait face ces dernières années à des difficultés financières qui l’ont obligé à lancer plusieurs appels aux dons. Il avait également été contraint de vendre en 2008 son siège à Saint-Denis conçu par le célèbre architecte Oscar Niemeyer.

Tiré à près de 50 000 exemplaires, le quotidien a vu ses ventes chuter en France de 6 % en 2017-2018, à 32 700 exemplaires en moyenne. Cependant, son nombre d’abonnés a progressé l’an dernier et les ventes en kiosque ont augmenté en novembre et décembre.


Le quotidien L’Humanité, fondé en 1904 par Jean Jaurès, est placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Bobigny.


Le tribunal a placé le journal L’Humanité en redressement judiciaire avec poursuite d’activité jeudi 7 février. En difficulté financière, le quotidien communiste avait été placé « sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny », avait annoncé vendredi 25 janvier son directeur Patrick Le Hyaric.

Dans le cadre de cette procédure de redressement, qui s’accompagne d’une période d’observation de six mois, le tribunal a désigné deux administrateurs judiciaires, et une nouvelle audience est prévue le 27 mars. Le tribunal a notamment nommé une spécialiste du sauvetage d’entreprises, Hélène Bourbouloux (Presstalis, FagorBrandt, Vivarte, SoLocal…).

Un journal en difficulté financière
Produire un journalisme de qualité est devenu de plus en plus difficile pour les médias d’information en lutte pour leur survie au niveau économique, en particulier le reportage à l’étranger et l’investigation, qui nécessitent plus de ressources.

Fondé par Jean-Jaurès en 1904, le quotidien qui fut pendant plus de 80 ans l'« organe central du Parti communiste français », a régulièrement fait face ces dernières années à des difficultés financières qui l’ont obligé à lancer plusieurs appels aux dons. Il avait également été contraint de vendre en 2008 son siège à Saint-Denis conçu par le célèbre architecte Oscar Niemeyer.

Tiré à près de 50 000 exemplaires, le quotidien a vu ses ventes chuter en France de 6 % en 2017-2018, à 32 700 exemplaires en moyenne. Cependant, son nombre d’abonnés a progressé l’an dernier et les ventes en kiosque ont augmenté en novembre et décembre.

Un meeting de soutien est annoncé le 22 février à la Bellevilloise dans le 20e arrondissement de Paris et une souscription a été ouverte pour permettre au journal de Jaurès de continuer à paraître.

AFP


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