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L'OEA, bras de l'impérialisme US, lance une offensive contre Cuba

Perspective communiste

La nouvelle Constitution de Cuba, qui fera l'objet d'un référendum le 24 février, est dans le collimateur de l'Organisation des États américains (OEA), ce bras armé de l’impérialisme étasunien aux Amériques. Le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, a lancé début décembre une offensive contre Cuba - article et traduction Nico Maury

Sous les auspices du Secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, l'organe organisera une conférence intitulée "La nouvelle Constitution cubaine et la Charte démocratique interaméricaine", afin de déterminer si le texte approuvé par le Parlement de Cuba à la fin de 2018 contient les éléments qui s'opposent à cette charte.

Après le Nicaragua, puis le Venezuela, l'impérialisme étasunien regarde vers Cuba.

Quelques heures avant la conférence, Almagro, qui sera l'un des orateurs cet après-midi, a sévèrement critiqué Cuba sur Twitter en qualifiant le référendum de "farce".

"La dictature cubaine réprime, harcèle et emprisonne l'opposition, puis réclame une légitimité démocratique pour la farce de son référendum constitutionnel. Ils ne trompent plus personne, ce sont des dictateurs".

Almagro a lancé début décembre une offensive contre le "régime cubain", qu'il a qualifiée de "plus ancienne dictature américaine", l'accusant de "crimes contre l'humanité" et exportant des "violences" dans la région, notamment au Venezuela. et le Nicaragua.

Les "dissident.e.s" (payé.e.s par la CIA) seront appelés à critiquer Cuba.

Ainsi le débat sera animé par Rosa María Payá (qui vit à Miami), fille de Oswaldo Payá (soutien au coup d'Etat contre Chavez en 2002 et agent clairement identifié de Georges W Bush), et promotrice de la campagne Cuba Decide (campagne pour imposer le modèle néolibéral à Cuba, sans transition).

Participeront aussi d'autres agents de l'impérialisme comme Laritza Diversent, Leandro Querido, et Jaime Aparicio (engagé notamment contre les présidents Daniel Ortega et Evo Moralès).

Cuba est suspendue de l'OEA depuis 1962, mais ces sanctions ont été levé en 2009. Jusqu'à présent, La Havane n'a pas demandé à être réintégrée dans l'OEA et est donc pas signataire de la "Charte démocratique interaméricaine" qui sert uniquement les intérêts des Etats-Unis.


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