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L'ONU dénonce des violations des droits de l'Homme après le coup d'État en Bolivie

Perspective communiste

Les putschistes menées par Jeanine Áñez ont commis des atrocités contre la population, des assassinats, des tortures, des mauvais traitements et des détentions arbitraires.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme condamne le régime putschiste.

Traduction Nico Maury

Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a publié mardi un rapport dans lequel il note que des violations des droits de l'Homme se sont produites en Bolivie. En presque dix mois, des milliers de plaintes d'organisations sociales ont été recensées après le coup d'État contre Evo Morales.

L'entité onusienne a publié son rapport sur les violations des droits humains commises entre le 20 octobre et le 25 novembre 2019, alors que le gouvernement putschiste entre dans la dernière période précédant les prochaines élections.

La publication intervient presque dix mois après le coup d'état présidé par Jeanine Áñez.


Depuis novembre 2019, le personnel du Bureau des droits de l'Homme en Bolivie a été déployé pour recueillir des informations de première main et a compilé plus de 150 entretiens avec des victimes, des témoins, des représentants-représentantes de la société civile et des autorités.

Les violations des droits de l'Homme documentées comprennent des assassinats, des tortures, des mauvais traitements et des détentions arbitraires, dans ce contexte, environ 30 personnes sont mortes lors de manifestations entre le 20 octobre et le 25 novembre, et au moins 20 par des opérations de la police et des forces armées.

Parmi les incidents les plus graves figurent le meurtre de neuf personnes lors des manifestations à Sacaba (Cochabamba) et de 10 manifestants-manifestantes à Senkata (El Alto-La Paz). L'ONU déplore l'impunité totale des auteurs des massacres.

Telesur


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