L'OTAN c'est la paix ? Que font des chars Leclerc postés sur la route de Kaliningrad ?
Perspective communiste
Un peloton de chars "Leclerc" est arrivé en Estonie dans le cadre du déploiement d’un sous-groupement tactique français de 300 hommes. Trois bataillons de l’Otan sont désormais déployés dans les pays baltes pour dissuader Moscou de toute aventure. Le quatrième est en Pologne, autre pays voisin de l’enclave russe de l’ex-Königsberg
Il y a tout juste 13 ans, l’Estonie rejoignait l’Otan. En ce jour anniversaire, des chars français sont déployés au nord de la capitale dans le cadre du programme de réassurance et de dissuasion lancé par l’Alliance Atlantique en juillet dernier à Varsovie.
Ces Leclerc du 1er régiment de chasseurs de Verdun rejoignent les blindés du 2e RIMa du Mans acheminés par train en début de semaine. Ces soldats français vont renforcer les 800 Britanniques qui forment le cœur du bataillon que l’Otan déploie désormais en Estonie. Britanniques et Français seront rejoints, enfin d’année par 200 Danois : l’annonce de leur déploiement a été faite ce mercredi par le ministre des Affaires étrangères Anders Samuelsen, après le feu vert quasi unanime du Parlement.
Ces Leclerc du 1er régiment de chasseurs de Verdun rejoignent les blindés du 2e RIMa du Mans acheminés par train en début de semaine. Ces soldats français vont renforcer les 800 Britanniques qui forment le cœur du bataillon que l’Otan déploie désormais en Estonie. Britanniques et Français seront rejoints, enfin d’année par 200 Danois : l’annonce de leur déploiement a été faite ce mercredi par le ministre des Affaires étrangères Anders Samuelsen, après le feu vert quasi unanime du Parlement.
Cette enclave, l’oblast de Kaliningrad, est totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. Elle constitue un avant-poste russe face à une Europe et à une Alliance atlantique qui intègre les anciens satellites de l’URSS. Un avant-poste de plus en plus militarisé puisque Moscou y a installé des forces navales et terrestres et, surtout, des systèmes de missiles sol-sol de type S-400 et Iskander (à capacité nucléaire) dont la portée permettrait aux Russes de frapper des capitales européennes comme Berlin, et Copenhague. Pour Moscou, il s’agit surtout d’exprimer leur colère après l’implantation du bouclier antimissiles américain en Roumanie et en Pologne.
Ouest France
