L'Union Européenne se couche une fois de plus devant la politique meurtrière d'Israël
Perspective communiste
Jules Rondeau,
secrétaire à l'international de l'UEC
Le 7 mars dernier Mohammed Asfour, un jeune étudiant palestinien de 23 ans décédait deux semaines après avoir été gravement blessé par l'armée israélienne. Le 22 février, il avait été touché à la tête par une balle en caoutchouc pendant une manifestation de soutien aux prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim. Originaire de Tulkarem - une ville dans laquelle se rendent régulièrement les délégations de jeunes communistes - Mohammed étudiait à l'université Al-Quods de Jérusalem. Deux jours plus tard le 24 février, Arafat Shaheen Jaradat, un détenu palestinien de trente ans mourrait durant un interrogatoire dans la prison israélienne de Megiddo.
C'est dans ce contexte de répression violente organisée par Israël que le parlement européen a reçu en grande pompe Shimon Perez le 12 mars. Dans son discours, le président israélien a exhorté l'Union européenne à placer le mouvement libanais Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes. En signe de protestation contre cette réception scandaleuse, les députés communistes européens ont quitté l’hémicycle du parlement. Ironie de l'histoire, Mahmoud Al-Teiti, un jeune palestinien d'une vingtaine d'année était froidement abattu le soir même par Tsahal dans un camp de réfugiés près de la ville d'Hébron. C'est le huitième palestinien a mourir sous les coups de l'armée israélienne depuis le début de l'année 2013.
Ce week-end, alors que le Tribunal Russell sur la Palestine rendait ses conclusions à Bruxelles, le gouvernement israélien n'a fait que confirmer sa ligne raciste et autoritaire. Le nouveau ministre du logement Uri Ariel, membre du parti La Maison Juive a déclaré qu'Israël « construira en Judée et Samarie plus ou moins comme il l'a fait auparavant ». En janvier, le gouvernement avait déjà annoncé qu'il lancerait un chantier de 11 000 logements supplémentaires en Cisjordanie et à Jerusalem-Est, en dehors de tout cadre légal. En parallèle à cette poursuite de la colonisation, c'est la politique repressive d'Israël qui inquiète également, puisque c'est Moshé Yaalon qui vient d'être nommé ministre de la défense. Cet ancien général qui a dirigé la répression militaire durant la seconde Intifada ainsi que les services de renseignement avait déclaré en 2002 que les palestiniens étaient un « cancer ». Tout un programme.
Les étudiants communistes réaffirment leur soutien au peuple palestinien. Honte à l'Europe ! Nous dénonçons l'attitude des dirigeants européens qui se laissent dicter leur politique internationale par l’État d'Israël. Plutôt que de dérouler le tapis rouge à des gouvernements meurtriers et de collaborer à leurs politiques criminelles, l’Union Européenne ferait mieux de s'inspirer des recommandations du Tribunal Russell sur la Palestine, qui au terme de plusieurs années de travail a conclu qu’il soutiendra la Palestine dans ses démarches auprès de la Cour Pénale Internationale, et qu'il demandera à l'ONU la création d'une commission contre l'apartheid auprès des Nations Unies, d'un comité international sur la question des prisonniers politiques ainsi que des sanctions contre les multinationales complices des violations israéliennes des droits humains.
L'Union des étudiants communistes réclame l'arrêt complet des coopérations politique et économique entre l'Union Européenne et Israël aussi longtemps que cet Etat bafouera les droits du peuple palestinien, l'application des sanctions internationales prises à son égard ainsi que la condamnation des entreprises étrangères qui s'enrichissent sur le dos des plus faibles et soutiennent la politique sanglante du gouvernement israélien.
C'est dans ce contexte de répression violente organisée par Israël que le parlement européen a reçu en grande pompe Shimon Perez le 12 mars. Dans son discours, le président israélien a exhorté l'Union européenne à placer le mouvement libanais Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes. En signe de protestation contre cette réception scandaleuse, les députés communistes européens ont quitté l’hémicycle du parlement. Ironie de l'histoire, Mahmoud Al-Teiti, un jeune palestinien d'une vingtaine d'année était froidement abattu le soir même par Tsahal dans un camp de réfugiés près de la ville d'Hébron. C'est le huitième palestinien a mourir sous les coups de l'armée israélienne depuis le début de l'année 2013.
Ce week-end, alors que le Tribunal Russell sur la Palestine rendait ses conclusions à Bruxelles, le gouvernement israélien n'a fait que confirmer sa ligne raciste et autoritaire. Le nouveau ministre du logement Uri Ariel, membre du parti La Maison Juive a déclaré qu'Israël « construira en Judée et Samarie plus ou moins comme il l'a fait auparavant ». En janvier, le gouvernement avait déjà annoncé qu'il lancerait un chantier de 11 000 logements supplémentaires en Cisjordanie et à Jerusalem-Est, en dehors de tout cadre légal. En parallèle à cette poursuite de la colonisation, c'est la politique repressive d'Israël qui inquiète également, puisque c'est Moshé Yaalon qui vient d'être nommé ministre de la défense. Cet ancien général qui a dirigé la répression militaire durant la seconde Intifada ainsi que les services de renseignement avait déclaré en 2002 que les palestiniens étaient un « cancer ». Tout un programme.
Les étudiants communistes réaffirment leur soutien au peuple palestinien. Honte à l'Europe ! Nous dénonçons l'attitude des dirigeants européens qui se laissent dicter leur politique internationale par l’État d'Israël. Plutôt que de dérouler le tapis rouge à des gouvernements meurtriers et de collaborer à leurs politiques criminelles, l’Union Européenne ferait mieux de s'inspirer des recommandations du Tribunal Russell sur la Palestine, qui au terme de plusieurs années de travail a conclu qu’il soutiendra la Palestine dans ses démarches auprès de la Cour Pénale Internationale, et qu'il demandera à l'ONU la création d'une commission contre l'apartheid auprès des Nations Unies, d'un comité international sur la question des prisonniers politiques ainsi que des sanctions contre les multinationales complices des violations israéliennes des droits humains.
L'Union des étudiants communistes réclame l'arrêt complet des coopérations politique et économique entre l'Union Européenne et Israël aussi longtemps que cet Etat bafouera les droits du peuple palestinien, l'application des sanctions internationales prises à son égard ainsi que la condamnation des entreprises étrangères qui s'enrichissent sur le dos des plus faibles et soutiennent la politique sanglante du gouvernement israélien.
