"Il faut assurer la pérennisation de votre activité", a affirmé Mme Buffet, en visite sur les chantiers navals de l'enteprise, installée sur les bassins Est du port de Marseille.

Pour ce faire, a-t-elle expliqué, "il faut installer une maîtrise publique de la réparation navale, je propose donc la mise en place d'un GIE associant le port, l'Etat, les collectivités, dans l'attente d'un repreneur car la réparation navale est nécessaire au développement du port de Marseille".

"Lundi matin, le conseil de surveillance doit prendre position sur cette proposition", a-t-elle demandé alors qu'une réunion exceptionnelle de cette instance est prévue pour examiner la situation du port, après la liquidation de l'UNM et une série de grèves ayant quasiment bloqué l'activité des bassins Est.

"Je lance un appel à l'ensemble des élus: il faut d'urgence organiser une table ronde", a-t-elle également dit, reprenant une demande des salariés de l'UNM et de la CGT du Port formulée depuis plusieurs jours.

"Il est important d'agir très, très vite", a-t-elle insisté.

Le tribunal de commerce de Marseille a décidé mardi la mise en liquidation judiciaire de l'Union Naval Marseille (130 salariés), dernier chantier de réparation navale lourde sur la façade méditerranéenne française.