L'appel à la grève des cotisations à Die Linke
Perspective communiste
Alors que l'extrême droite s'empare lentement du pouvoir en ex-RDA, Die Linke subit revers sur revers aux élections locales de ces derniers jours.
En plus de cela, la guerre civile qui ravage l'ancien Parti Socialiste Unifié d'Allemagne, opposant la Direction nationale aux partisans de Sarah Wagenknecht, prend un tournant nouveau.
Article et traduction Nico Maury
La résolution du Conseil exécutif fédéral du 10 juin, qui appelait Sarah Wagenknecht à démissionner du Bundestag, a déclenché un tsunami politique.
Le Brandenburg Karl-Liebknecht-Kreis (KLK) a réagi le 25 juin : C'est "inacceptable et autodestructeur de vouloir forcer Sahra Wagenknecht, notre politicienne la plus connue et la plus populaire, à quitter le parti".
"L'exécutif du parti doit revenir sur sa résolution ou démissionner". Le KLK a décidé en assemblée générale de déclencher une grève illimitée des cotisations début juillet. Dans le même temps, le KLK a encouragé les adhérents des autres sections (kreis = cercle) à faire de même dans tout le pays. "Chaque camarade devrait réduire sa cotisation à 2,50 euros par mois jusqu'à ce que les lignes changent, pour faire pression efficacement sur l'exécutif du parti ".
Le Conseil d'administration du Land de Brandenburg a condamné cette décision et dénoncé une position "inacceptable". "Die Linke est et reste un parti socialiste pluriel dans lequel il y a et doit avoir de la place pour des positions différentes à l'avenir". "Une grève des cotisations est une violation des statuts, des règles démocratiques de notre parti et nous les rejetons résolument". "La baisse des cotisations est dommageable d'abord et exclusivement pour les organisations de bases".
Le Conseil d'administration du Land de Brandenburg accuse les partisans de Sarah Wagenknecht d'organiser le détournement des cotisations pour financer la fondation d'un nouveau parti politique. Pourtant, le Karl-Liebknecht-Kreis s'est prononcé ouvertement contre la scission de Die Linke le 22 juin.
Le Brandenburg Karl-Liebknecht-Kreis (KLK) a réagi le 25 juin : C'est "inacceptable et autodestructeur de vouloir forcer Sahra Wagenknecht, notre politicienne la plus connue et la plus populaire, à quitter le parti".
"L'exécutif du parti doit revenir sur sa résolution ou démissionner". Le KLK a décidé en assemblée générale de déclencher une grève illimitée des cotisations début juillet. Dans le même temps, le KLK a encouragé les adhérents des autres sections (kreis = cercle) à faire de même dans tout le pays. "Chaque camarade devrait réduire sa cotisation à 2,50 euros par mois jusqu'à ce que les lignes changent, pour faire pression efficacement sur l'exécutif du parti ".
Le Conseil d'administration du Land de Brandenburg a condamné cette décision et dénoncé une position "inacceptable". "Die Linke est et reste un parti socialiste pluriel dans lequel il y a et doit avoir de la place pour des positions différentes à l'avenir". "Une grève des cotisations est une violation des statuts, des règles démocratiques de notre parti et nous les rejetons résolument". "La baisse des cotisations est dommageable d'abord et exclusivement pour les organisations de bases".
Le Conseil d'administration du Land de Brandenburg accuse les partisans de Sarah Wagenknecht d'organiser le détournement des cotisations pour financer la fondation d'un nouveau parti politique. Pourtant, le Karl-Liebknecht-Kreis s'est prononcé ouvertement contre la scission de Die Linke le 22 juin.