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L'extrême droite lance un raid contre les étudiant.e.s de l'Université Jawaharlal Nehru en Inde

Perspective communiste

[Note] Nos camarades de la JNU ont été victime d'une attaque en règle de l'extrême droite. Des méthodes qui doivent être dénoncées, combattues. Nous devons affirmer notre soutien sans faille aux militant.e.s engagé.e.s pour la justice sociale et la paix en Inde. Solidarité avec les camarades de la SFI et de l'AISA, No Pasarán !

Des hommes de main masqués, membres du groupe d'extrême droite Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad, ont battu dimanche des étudiants appartenant à des organisations de gauche et vandalisé des auberges de jeunesse. La police a refusé de prendre des mesures contre les assaillants - traduction Nico Maury

Des hommes armés, qui appartiendraient à l'extrême droite Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad, se sont déchaînés à l'intérieur du campus de l'Université Jawaharlal Nehru (JNU) à New Delhi, en Inde, ce dimanche 5 janvier.

La présidente de l'Union des étudiants de la JNU, Aishe Ghosh, et le secrétaire général Satish Chandra figurent parmi les blessés.

Les militant.e.s des organisations étudiantes de gauche, dont SFI et l'AISA, ont été spécifiquement visés, tout comme les professeurs qui faisaient partie d'une réunion appelant à la paix.

Les étudiant.e.s et les professeurs de l'université participaient à une manifestation de plusieurs mois contre les hausses de frais universitaires et sont également à l'avant-garde des protestations contre la loi d'amendement de la citoyenneté (CAA) du gouvernement d'extrême droite de Narendra Modi.

Les étudiant.e.s et les citoyen.ne.s de Delhi se rassemblent à divers endroits pour protester. Une foule immense s'est rassemblée au siège de la police de Delhi.

L'extrême droite lance un raid contre les étudiant.e.s de l'Université Jawaharlal Nehru en Inde
Des étudiant.e.s et des gens venus de partout à Delhi se sont également rassemblés devant l'université. Un groupe de droite est rassemblé aux portes de l'université et a empêché les ambulances d'entrer, tout en poussant et malmenant les militant.e.s et les étudiant.e.s qui y sont rassemblés. La militante sociale et universitaire Yogendra Yadav aurait été attaquée devant le campus.

Portant des bâtons, les hommes masqués sont sur le campus depuis le matin. Le soir, ils se sont déchaînés, attaquant les étudiant.e.s, faisant irruption dans les auberges et vandalisant les chambres.

L'extrême droite lance un raid contre les étudiant.e.s de l'Université Jawaharlal Nehru en Inde
L'Institut indien des sciences médicales a indiqué qu'au moins 20 étudiant.e.s avaient été admis avec des blessures. Tout au long de cette violence, la police de Delhi n'est pas intervenue et n'a pris aucune mesure contre les assaillants. Le JNUSU a allégué que la police et une section de professeurs étaient complices de la violence.

Ce n'est qu'au lendemain des attentats que la police est entrée sur le campus, affirmant qu'elle attendait une demande de l'administration. De nombreuses auberges à l'intérieur du campus ont été vandalisées, avec des portes brisées et les effets personnels des étudiants éparpillés dans les chambres.


La gauche et les partis d'opposition en Inde ont fermement condamné cet incident. Brinda Karat, membre du Parti Communiste d'Inde (Marxiste) et du Polibureau, a déclaré que c'était une attaque claire du gouvernement d'extrême droite qui allait tout faire pour briser la lutte des étudiant.e.s contre la hausse des frais.

Le Parti communiste d'Inde (marxiste-léniniste) Libération a tweeté que l'attaque était une conspiration pré-planifiée et a dénoncé le rôle de la police.


Peoples Dispatch


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