Perspective communiste
[Note] Nos camarades de la JNU ont été victime d'une attaque en règle de l'extrême droite. Des méthodes qui doivent être dénoncées, combattues. Nous devons affirmer notre soutien sans faille aux militant.e.s engagé.e.s pour la justice sociale et la paix en Inde. Solidarité avec les camarades de la SFI et de l'AISA, No Pasarán !
Des hommes de main masqués, membres du groupe d'extrême droite Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad, ont battu dimanche des étudiants appartenant à des organisations de gauche et vandalisé des auberges de jeunesse. La police a refusé de prendre des mesures contre les assaillants - traduction Nico Maury
La présidente de l'Union des étudiants de la JNU, Aishe Ghosh, et le secrétaire général Satish Chandra figurent parmi les blessés.
The JNUSU President was singled out and hit on her head by men who entered the university campus with the blessing of the guards, the administration and the Police. We need help. JNU is under attack. Indian Students are under attack. #SOSJNU #EmergencyinJNU https://t.co/HV6oesKMMn
— JNUSU (@JNUSUofficial) January 5, 2020
Les militant.e.s des organisations étudiantes de gauche, dont SFI et l'AISA, ont été spécifiquement visés, tout comme les professeurs qui faisaient partie d'une réunion appelant à la paix.
Sucharita Sen, faculty of CSRD, admitted in AIIMS with head injury. #SOSJNU #EmergencyinJNU pic.twitter.com/Okk7H6B3zy
— JNUSU (@JNUSUofficial) January 5, 2020
Les étudiant.e.s et les professeurs de l'université participaient à une manifestation de plusieurs mois contre les hausses de frais universitaires et sont également à l'avant-garde des protestations contre la loi d'amendement de la citoyenneté (CAA) du gouvernement d'extrême droite de Narendra Modi.
Les étudiant.e.s et les citoyen.ne.s de Delhi se rassemblent à divers endroits pour protester. Une foule immense s'est rassemblée au siège de la police de Delhi.
Portant des bâtons, les hommes masqués sont sur le campus depuis le matin. Le soir, ils se sont déchaînés, attaquant les étudiant.e.s, faisant irruption dans les auberges et vandalisant les chambres.
Ce n'est qu'au lendemain des attentats que la police est entrée sur le campus, affirmant qu'elle attendait une demande de l'administration. De nombreuses auberges à l'intérieur du campus ont été vandalisées, avec des portes brisées et les effets personnels des étudiants éparpillés dans les chambres.
Sabarmati Hostel: right now. They are beating the students who are inside. Knocking on doors with rods. People are jumping from balconies. #SOSJNU #EmergencyinJNU pic.twitter.com/kWEsQaZ5gE
— JNUSU (@JNUSUofficial) January 5, 2020
Room of a Kashmiri student residing at Sabarmati Hostel, JNU. Of all the rooms in the wing, this one was specifically targeted by right wing thugs. #SOSJNU#standwithjnu pic.twitter.com/SCuDylREAo
— Vyshakh (@vyshakhthaliyil) January 5, 2020
La gauche et les partis d'opposition en Inde ont fermement condamné cet incident. Brinda Karat, membre du Parti Communiste d'Inde (Marxiste) et du Polibureau, a déclaré que c'était une attaque claire du gouvernement d'extrême droite qui allait tout faire pour briser la lutte des étudiant.e.s contre la hausse des frais.
Comrade Brinda Karat, after meeting students who have been hospitalised after brutal assault in JNU. She confurmed that the students are being treated.https://t.co/MKySNHtckN
— CPI (M) (@cpimspeak) January 5, 2020
Le Parti communiste d'Inde (marxiste-léniniste) Libération a tweeté que l'attaque était une conspiration pré-planifiée et a dénoncé le rôle de la police.
We condemn the ghastly attack on JNU students and teachers inside the JNU campus where many have seriously injured. How was it possible that masked goons entered into JNU and launched murderous attacks while Police is posted right at that spot? https://t.co/mKkgllXfjG
— CPI-ML Liberation (@cpimlliberation) January 5, 2020
Peoples Dispatch