Perspective Com
L’hebdomadaire communiste «Le Travailleur Catalan» a besoin de nous !

Nicolas Maury

Appel de Nicolas Garcia, secrétaire fédéral du Parti Communiste Français des Pyrénées Orientales (66)

L’hebdomadaire communiste «Le Travailleur Catalan» a besoin de nous !
Amis, camarades, si demain le Travailleur catalan n’était plus là, qui donnerait la parole aux luttes, aux espoirs, à l’anticapitalisme, à l’alter-mondialisme, à l’écologie sociale et solidaire?

Qui offrirait une tribune aux chômeurs, aux salariés et à leurs syndicats, aux retraités qui contestent les politiques libérales mises en place en France et en Europe?

Et sans le TC, les listes Front de gauche et «A gauche maintenant!» auraient-elles connu le même rayonnement aux dernières élections européennes et régionales? Qui, dans la presse, apporterait les éléments nécessaires au débat permettant d’«alimenter» la conscience de celles et ceux désireux de trouver le chemin de la transformation sociale? N’oublions pas le mot de Jaurès: «Il ne peut y avoir de révolution, que là où il y a conscience».


Prenons en exemple la bataille, que notre peuple entame, pour sauver le système de retraite par répartition, en conservant, voire en obtenant de nouveaux droits pour les salariés. Qui, sinon le Travailleur catalan, combattra l’idée selon laquelle travailler plus longtemps et être les seuls à payer pour la retraite est l’unique solution pour les salariés? Et qui, au contraire, portera celle du possible maintien à 60 ans, en montrant qu’il existe des richesses fabuleuses, que l’ont peut taxer du côté des marchés financiers et boursiers, des multinationales, des supers salaires…

C’est entre les mains des femmes et des hommes, adhérents du PCF ou non, ayant intérêt à ce qu’un journal porte localement leurs luttes, leurs aspirations, leurs espoirs que nous remettons l’avenir du Travailleur catalan.

La question est simple, soit elles et ils se mettent en tête de sauver et de développer le TC en gagnant du lectorat, soit ce sont les annonceurs privés (grosses entreprises, multinationales), publics ou institutionnels (mairies, conseils généraux et régionaux, Etat) qui seront en mesure de le faire taire en le privant d’annonces légales et publicitaires, qu’ils accordent largement à des journaux plus complaisants.

Nous avons des atouts considérables qui permettent de dire que l’avenir est ouvert pour le TC. Unique journal de gauche du département, il a vu le jour en juillet 1936, en plein Front populaire et au tout début de la Guerre d’Espagne. Il est également le seul journal d’aujourd’hui à avoir connu la clandestinité sous l’Occupation. Des femmes, telle Francine Sabaté, sont mortes en déportation, pour que le Travailleur catalan «sorte» au nez et à la barbe des collabos et des nazis.

Notre combat n’est pas perdu d’avance au contraire. Une participation financière immédiate à la souscription, une poussée dans le lectorat et le nombre d’abonnés, des «avancées» importantes dans le contenu, vont nous permettre de rebondir. De même, il suffirait que chaque lectrice ou lecteur «amène» un nouvel abonné pour que notre journal soit, non seulement, durablement tiré d’affaire, mais aussi définitivement indépendant de toutes pressions sur sa ligne éditoriale, qu’elles viennent des annonceurs privés ou publics, notamment au travers du chantage à la publicité.

Pour la bataille politique contre le libéralisme, social ou ultra, pour le pluralisme de la presse et des idées diffusées, pour combattre la pensée unique, le Travailleur catalan est un outil indispensable qu’il faut maintenir en le perfectionnant encore. Cela dépend essentiellement de vous.


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