La junte putschiste au pourvoir depuis le renversement du président constitutionnel, Manuel Zelaya, en 2009, tente de s'accrocher et veut faire gagner Juan Orlando Hernandez. Le soir du premier tour, la junte, par la voix de son candidat, a annoncé sa victoire alors que les premier résultats donnaient la victoire à l'opposition de "l’Alliance de l’opposition contre la dictature", Salvador Nasralla.

Le candidat à la présidence du Honduras, Salvador Nasralla, a appelé jeudi matin ses partisans à protester pacifiquement pour la défense les voix, dans l'attente de la déclaration de la plus haute instance électorale soupçonnée de "fraude".



Depuis dimanche soir, le Tribunal suprême électoral (TSE), n'a pas encore annoncé les résultats officiels et partout des fraudes apparaissent pour modifier les résultats.

#IncertidumbreElectoralHN 🇭🇳| Candidato presidencial @SalvadorAlianza muestra irregularidades con actas que no poseen firma de los representantes en las mesas de votación pic.twitter.com/9bYNFtQsmH

— teleSUR TV (@teleSURtv) 30 novembre 2017

Avec un total de 3.283.065 voix et 91% des votes comptabilisés, "c'est confirmé, je suis le Président de la République du Honduras." En outre, il indique qu'il obtiendrait 43,1% des voix contre 42,5% pour Juan Orlando Hernandez. "Je ne fais plus confiance au Tribunal électoral."

Resultados a nivel Presidencial del Centro de la Alianza de Oposición que confirman la victoria de @SalvadorAlianza. #SalvadorPresidente 🇭🇳✌🏼 pic.twitter.com/lGPARbIKKC

— Alianza de Oposición (@EnAlianza) 30 novembre 2017

Selon le décompte "officiel", basé sur 88,76% des bulletins, Salvador Nasralla remporterait 42,48% des voix contre 41,7% à son rival. L'écart se réduisant de plus en plus.