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L'opposition présente une nouvelle demande de destitution contre Jair Bolsonaro

Perspective communiste

La nouvelle demande de destitution accuse Jair Bolsonaro d'omission dans l'effondrement sanitaire et face à la mortalité dus au manque d'oxygène à Manaus, capitale de l'état d'Amazonas.

Traduction Nico Maury

Des représentant.e.s de six partis politiques d'opposition ont présenté mercredi une nouvelle demande de destitution au président Jair Bolsonaro.

Les dirigeants du Parti des travailleurs (PT), des socialiste brésilien (PSB), des démocrates travaillistes (PDT), de Socialisme et Liberté (PSOL), des communistes Brasil (PCdoB) et Rede Sustentabilidad (Rede) ont énuméré les 15 chefs d'accusation portant sur la responsabilité du président brésilien pour sa gestion face à la pandémie de Covid-19.

La nouvelle demande de destitution accuse Jair Bolsonaro d'omission dans l'effondrement sanitaire et la mortalité dus au manque d'oxygène à Manaus, capitale de l'état d'Amazonas (nord-est).

Les signataires ont souligné que l'extrême-droite "viole la Constitution au quotidien en ne garantissant pas le droit à la santé" et que, par conséquent, il ne respecte pas les normes établies à l'article 196 de la Constitution.

"Alors que la plupart des principales autorités politiques et gouvernementales du monde ont tenté de faire face à la maladie et à ses conséquences néfastes, le président de la République a non seulement échoué à s'attaquer au problème de santé publique, mais a également agi systématiquement pour ignorer la réalité'', lit-on dans le communiqué.

Il ajoute également, qu'il a tout fait pour "faire échouer les efforts menés par les maires, les gouverneurs, les député.e.s, les ministres de la STF (Cour suprême fédérale), les médecins, les agents de santé et autres".

Des dirigeants évangéliques et catholiques ont présenté une demande de destitution contre Bolsonaro. Une telle demande est souscrite par des prélats chrétiens de diverses dénominations. La liste comprend des prêtres catholiques, anglicans, luthériens, méthodistes et aussi des pasteurs.

Pour ouvrir ce processus contre Bolsonaro, il faut recevoir l'approbation du Président de la Chambre des député.e.s, Rodrigo Maia, qui est en charge de créer une commission spéciale pour analyser la plainte. Ce dernier a expliqué que face à la pandémie croissante, la demande n'est pas prioritaire, il y a donc peu de chance que l'accusation aboutisse.

A ce jour, 220.000 personnes sont mortes du virus et il y a plus de 9 millions d'infectés au Brésil.

Telesur & Prensa Latina


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