L'ultralibéral François Fillon en tête des primaires de la droite
Perspective communiste
Selon les résultats de 9560 bureaux de votes sur 10229, des millions de français se sont rendus aux urnes de la primaire ouverte de la droite et du centre, plus de 4 millions de personnes se sont déplacés et ont placé l'ultralibéral conservateur François Fillon, le Thatcher français
A titre de comparaison, la Primaire socialiste de 2012 avait rassemblé 2.661.231 électeurs au premier tour. La primaire ouverte de la droite et du centre a rassemblé plus de 4 millions d'électeurs. Et à 2€ le vote, se sont plus de 8 millions d'euros qui ont été collecté, de quoi payer la campagne du candidat sans avoir à débourser 1 centimes.
Quels enseignements de cette primaire :
- Nicolas Sarkozy ira en prison, il a été éliminé. Une certaine joie s'exprimait de savoir que l'ancien président ne serait plus en lice pour 2017. Nicolas Sarkozy soutiendra son ancien premier ministre, François Fillon. Du côté de ces partisans, Juppé est de gauche (sic), ils voteront Fillon ou blanc.
- Les sondages se sont trompés, en même temps rien d'étonnant lorsque l'on connait les méthodes de travail des instituts. La fiabilité n'est pas au rendez-vous. C'est pour cela que les leaders autoproclamés devraient faire attention, car une série de bons sondages ne signifie pas qu'il y aura une victoire politique.
- Alain Juppé continuera (probablement) à aller faire ses courses au "prisunic". Le maire de Bordeaux, l'héritiers du système chiraquien, arrive second des primaires avec 28.6% des voix (selon un dépouillement partiel). Il arrive en tête chez les français de l'étranger (45,5%), en Charente (41,2%), en Corrèze (44,8%), en Dordogne (41,7%), dans les Landes (44,6%), dans le Lot et Garonne (36%), en Seine Saint Denis (36%) et en Gironde (55,3%). Il est majoritairement en tête dans les territoires d'outre-mer.
- François Fillon est la "surprise" du scrutin, en tête du premier tour avec 44,1% des voix et probablement futur candidat des Républicains et de l'UDI (peut être du MoDem aussi). Il arrive en tête dans presque tous les départements (sauf ceux cités ci dessus) et est battu par Sarkozy en Corse. Le fossoyeur des retraites, l'ultralibéral, a bénéficié du vote de "complaisance" d'électeurs de "gauche" (ou socialiste) afin d'éliminer Sarkozy de la course. Il a aussi bénéficié de deux autres choses : une campagne plus dynamique et qu'il n'ait pas de casseroles judiciaires.
Les autres candidats recueillent 2,6% pour Nathalie Kosciusko-Morizet, 2,4% pour Bruno Le Maire, 1,5% pour le Chrétien-Démocrate Jean-Frédéric Poisson, et le grand gagnant du jour, 0,3% pour Jean-François Copé et ses pains au chocolat.
Quels enseignements de cette primaire :
- Nicolas Sarkozy ira en prison, il a été éliminé. Une certaine joie s'exprimait de savoir que l'ancien président ne serait plus en lice pour 2017. Nicolas Sarkozy soutiendra son ancien premier ministre, François Fillon. Du côté de ces partisans, Juppé est de gauche (sic), ils voteront Fillon ou blanc.
- Les sondages se sont trompés, en même temps rien d'étonnant lorsque l'on connait les méthodes de travail des instituts. La fiabilité n'est pas au rendez-vous. C'est pour cela que les leaders autoproclamés devraient faire attention, car une série de bons sondages ne signifie pas qu'il y aura une victoire politique.
- Alain Juppé continuera (probablement) à aller faire ses courses au "prisunic". Le maire de Bordeaux, l'héritiers du système chiraquien, arrive second des primaires avec 28.6% des voix (selon un dépouillement partiel). Il arrive en tête chez les français de l'étranger (45,5%), en Charente (41,2%), en Corrèze (44,8%), en Dordogne (41,7%), dans les Landes (44,6%), dans le Lot et Garonne (36%), en Seine Saint Denis (36%) et en Gironde (55,3%). Il est majoritairement en tête dans les territoires d'outre-mer.
- François Fillon est la "surprise" du scrutin, en tête du premier tour avec 44,1% des voix et probablement futur candidat des Républicains et de l'UDI (peut être du MoDem aussi). Il arrive en tête dans presque tous les départements (sauf ceux cités ci dessus) et est battu par Sarkozy en Corse. Le fossoyeur des retraites, l'ultralibéral, a bénéficié du vote de "complaisance" d'électeurs de "gauche" (ou socialiste) afin d'éliminer Sarkozy de la course. Il a aussi bénéficié de deux autres choses : une campagne plus dynamique et qu'il n'ait pas de casseroles judiciaires.
Les autres candidats recueillent 2,6% pour Nathalie Kosciusko-Morizet, 2,4% pour Bruno Le Maire, 1,5% pour le Chrétien-Démocrate Jean-Frédéric Poisson, et le grand gagnant du jour, 0,3% pour Jean-François Copé et ses pains au chocolat.
Ce matin, 5 ultralibéraux conservateurs étaient éliminés des primaires, cependant il en reste encore 2 en course. Avec François Fillon nous aurons :
- Un candidat qui supprimera l'Impôt sur la fortune, payé par les plus riches du pays (qui sont tous des exilés fiscaux).
- Un candidat qui augmentera la TVA de +2 points, que paieront surtout les plus pauvres, pour financer les baisses d'impôts des plus riches.
- Un candidat, qui après avoir bien détruit de système des retraites, augmentera à 65 ans l'age de départ.
- Un candidat qui supprimera 500.000 fonctionnaires (policiers, médecins, infirmiers, pompiers, professeurs ...).
- Un candidat qui supprimera les 35h pour un retour aux 39h payées 35. Donc travailler plus pour gagner moins.
- Un candidat du patronat qui cassera tout le système syndical, notamment la CGT, afin de renforcer le pouvoir des syndicats jaunes (CFDT, UNSA ...) et des patrons.
- Un candidat qui attaquera la Sécurité sociale et aux collectivités territoriales pour réduire la dette de l'état (sic).
- Enfin, un candidat réactionnaire s'attaquera aux homosexuels pour rétablir un "ordre familiale" traditionaliste.
En conclusion, pour faire face à ces mauvais coups, il va falloir élire de très nombreux députés communistes !