L'unité des communistes népalais aura vécu
Perspective communiste
Le vent de fraicheur venu du Népal est retombé.
La crise interne au sein du Parti communiste népalais (NCP) aura fini par avoir raison du processus d'unification. Des leçons sont à tirer de cette situation et de l'importance de lutter contre le factionnalisme, les tendances, où les groupes organisés.
Ce parti communiste, en situation d'hégémonie politique face à une opposition atone, n'aura pas réussi à concrétiser ce grand rendez-vous de l'Histoire.
Article et traduction Nico Maury
La crise interne au sein du Parti communiste népalais (NCP) aura fini par avoir raison du processus d'unification lancé en mai 2018 entre le Parti Communiste du Népal (Union Marxiste Léniniste) et le Parti Communiste du Népal (Centre Maoïste).
L'unification des communistes népalais s'est faite autour de deux partis et c'est autour de ces deux partis que le conflit interne fait rage. Les deux factions factions rivales sont conduite par le Premier ministre KP Sharma Oli (CPN-UML) et par Pushpa Kamal Dahal "Prachanda" (CPN-MC).
Les tensions se sont fait plus fortes lorsque Oli a décidé de dissoudre la chambre basse du Parlement népalais et de convoquer des élections législatives anticipées. La faction "maoïste", conduite par Pushpa Kamal Dahal, a contesté dans les rues et auprès de la cours suprême cette décision.
Dans une décision historique, la cour suprême a rétabli le mois dernier la chambre basse du Parlement. Si dans les faits le NCP est toujours un parti unique, les deux factions agissent déjà comme des partis rivaux et indépendants.
Le 9 mars 2021, la Commission électorale du Népal a supprimé l'enregistrement du Parti communiste népalais (NCP) et a demandé aux anciens dirigeants du CPN (UML) et du CPN (Centre maoïste) de trouver un nouveau nom et un nouveau symbole électoral si ils décident de maintenir l'unité du parti. Un parti du même nom a contesté devant la justice l'enregistrement légal et a obtenu gain de cause.
En attendant, les anciens partis communistes reprennent leurs existences légales. Les 174 sièges du NCP au parlement seront désormais divisés en fonction du nombre de sièges remportés par le CPN (UML) et le CPN (Centre maoïste) avant leur fusion après les élections législatives de 2017. Le CPN (UML) avait remporté 121 sièges et le CPN (Centre maoïste) 53.
L'unification des communistes népalais s'est faite autour de deux partis et c'est autour de ces deux partis que le conflit interne fait rage. Les deux factions factions rivales sont conduite par le Premier ministre KP Sharma Oli (CPN-UML) et par Pushpa Kamal Dahal "Prachanda" (CPN-MC).
Les tensions se sont fait plus fortes lorsque Oli a décidé de dissoudre la chambre basse du Parlement népalais et de convoquer des élections législatives anticipées. La faction "maoïste", conduite par Pushpa Kamal Dahal, a contesté dans les rues et auprès de la cours suprême cette décision.
Dans une décision historique, la cour suprême a rétabli le mois dernier la chambre basse du Parlement. Si dans les faits le NCP est toujours un parti unique, les deux factions agissent déjà comme des partis rivaux et indépendants.
Le 9 mars 2021, la Commission électorale du Népal a supprimé l'enregistrement du Parti communiste népalais (NCP) et a demandé aux anciens dirigeants du CPN (UML) et du CPN (Centre maoïste) de trouver un nouveau nom et un nouveau symbole électoral si ils décident de maintenir l'unité du parti. Un parti du même nom a contesté devant la justice l'enregistrement légal et a obtenu gain de cause.
En attendant, les anciens partis communistes reprennent leurs existences légales. Les 174 sièges du NCP au parlement seront désormais divisés en fonction du nombre de sièges remportés par le CPN (UML) et le CPN (Centre maoïste) avant leur fusion après les élections législatives de 2017. Le CPN (UML) avait remporté 121 sièges et le CPN (Centre maoïste) 53.
