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LKP : Ki diab «ETATS GENERAUX» esa !

Nicolas Maury

Sans surprise, LKP, refuse de participer aux états généraux !

Le week-end dernier à l’occasion de son 13é congrès la CGTG de Jean-Marie Nomertin, s’était déjà prononcée contre toute participation à la grande messe du pouvoir. Le Parti Communiste Guadeloupéen et l’UPLG vont dans le même sens. Ces « états généraux « vont accentuer le clivage entre les partis politiques traditionnels et la mouvance LKP.

C’est la grève générale et le mouvement populaire historique des journées de Décembre, Janvier, Février et Mars 2009 kont pwofitasyon qui a conduit l’État Français à organiser ses dits « états généraux » en Guadeloupe, avec l’arrière pensée de briser la dynamique LKP.

LKP déclare Yo péké dikté Pèp Gwadloup pon «états généraux».

C’est de Paris que M. Sarkozy a lancé ses « états généraux, de Paris que M. Sarkozy a désigné son coordinateur central, de Paris que M. Sarkozy a désigné ses personnalités référentes, de Paris que M. Sarkozy a établi le mode de fonctionnement de ses états généraux, y compris dans les détails (ateliers, sujets, chefs d’atelier, calendrier, etc.), de Paris... ou plutôt... à Paris que se fera la synthèse de ces discussions de salon !

LKP refuse d’être la caution sociale, économique, politique et culturelle de Monsieur Sarkozy et de ses relais en Guadeloupe. Yo ja désidé biten a yo.

Nous déclarons que les «Etats généraux» du Peuple Guadeloupéen ont débuté depuis le 5 décembre 2008, que la plate-forme de revendications en 146 points et dix thèmes constituent le début du vaste chantier sur l’état des lieux, le diagnostic de notre société en mal-développement, caractérisée par des inégalités basées sur une pwofitasyon qui perdure depuis plus de quatre cent ans.

Après les avancées sociales arrachées de haute lutte par plus de 44 jours de mobilisation de masse dans les rues, un immense espoir de changement s’est levé chez les Travailleurs et le Peuple de Guadeloupe.

LKP entend concevoir avec le Peuple en mouvement de nouveaux rapports économiques et sociaux, pour passer d’une économie de plantation d’import-distribution à une économie de production tournée prioritairement vers la satisfaction des besoins du Peuple Guadeloupéen.

Une Guadeloupe avec des femmes et des hommes capables d’inventer une nouvelle société.
Aussi, nous devons notamment, avancer vers l’autosuffisance alimentaire, œuvrer pour le plein emploi, assurer la justice fiscale, protéger notre environnement, promouvoir un système d’éducation et de formation répondant aux besoins de la jeunesse, de son épanouissement et continuer à affirmer notre identité culturelle.

Nous devons favoriser une réelle expression démocratique de tous les Guadeloupéens, respectant le droit du Peuple Guadeloupéen à se donner la forme et le calendrier d’émancipation qu’il désire.
Seule la poursuite des luttes de masse, conduite par la classe des travailleurs conscients et organisés, fondée sur un programme né de ses propres besoins, aspirations et revendications pourra répondre aux espérances du Peuple.

Ce combat ne peut être mené victorieusement sans la participation de l’ensemble de la jeunesse et du Peuple. LKP se situe résolument dans cette logique.

ANNOU SANBLE pour nos propres revendications et aspirations.


La Gwadloup sé tan nou,
La Gwadloup sé pa ta yo ;
Yo péké fè sa yo vlé an péyi an nou


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