La CGT et le PCF répondent aux affabulations de l'UPE13 et du social-traitre Mennucci
Nicolas Maury
La Marseillaise de ce jour, article de Léo Purguette
Pascal Galéoté (CGT) : « de l’huile sur le feu »
Le secrétaire général CGT des agents du Port estime en réaction à la campagne « touche pas à mon Port » menée par le patronat, « qu’elle ajoute de l’huile sur le feu. » Pour le leader syndical « elle repose sur des affirmations diffamatoires. Un grutier portiqueur ayant 10 ans d’ancienneté gagne 2100 euros nets et travaille 151 heures par mois. » « Nous pouvons le montrer à l’appui de bulletins de salaires. Tout cela vise à détourner le débat du fond : c’est à dire de la question de l’emploi et du devenir de l’activité », ajoute-t-il.
Le secrétaire général CGT des agents du Port estime en réaction à la campagne « touche pas à mon Port » menée par le patronat, « qu’elle ajoute de l’huile sur le feu. » Pour le leader syndical « elle repose sur des affirmations diffamatoires. Un grutier portiqueur ayant 10 ans d’ancienneté gagne 2100 euros nets et travaille 151 heures par mois. » « Nous pouvons le montrer à l’appui de bulletins de salaires. Tout cela vise à détourner le débat du fond : c’est à dire de la question de l’emploi et du devenir de l’activité », ajoute-t-il.
« Le patronat refuse d’affronter ces questions et tente de retourner l’opinion publique en polluant le débat », analyse-t-il. A la veille de la grève interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites il affirme « notre combat rejoint bien sûr celui de la défense des retraites, particulièrement sur la question centrale de l’emploi, nous y sommes pleinement engagés ».
« Nous ne sommes absolument pas isolés, ce n’est pas en suivant cette démarche que les choses se régleront. En agissant ainsi, le patronat ne va pas dans le sens de l’apaisement. Si le conflit peine à se régler, il en portera la responsabilité », conclut-il.
Pour sa part, Pierre Dharréville du PCF 13 a estimé dans un communiqué que « le port de Marseille mérite mieux que des provocations […] est de plus en plus géré comme un portefeuille immobilier, le port […] a besoin d’une ambition industrielle durable » et rappelé aux patrons qu’il ne s’agissait pas de « "leur" port ».
De leur côté ceux-ci ont appelé à rejoindre sur le net leur collectif contre « les privilèges d’une poignée de grutiers ». Si l’emballage est neuf, le contenu est rance.
La Marseillaise édition Fos sur Mer
