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La Catalogne se réveille avec son Président en prison

Perspective communiste

Le calme est revenu sur Barcelone après 23h (les CDR demandant à toutes et tous de rentrez chez eux pour éviter les provocations policières). Mais les mobilisations sont encore là - article et traduction Nico Maury

Barcelone, après une nuit agitée, connait une matinée normale, il reste des tags, les poubelles portent les marques d'hier mais elles sont à toutes leur place, et les touristes flânent comme s'il ne s'était rien passé. Malgré tout 87 personnes ont été blessées (dont 13 Mossos).

Pourtant ce matin, les blocages persistent, notamment sur l'autoroute A-2 qui mène à Madrid. Plus de 150 personnes sont sur place.


Les Comités de défense de la République (CDR) appellent à reprendre les blocages routiers.

Les avocats et les juristes (Coordination des Avocats Catalans) appellent à des rassemblements devant les tribunaux à 12h. Les avocats demandent "l'arrêt des violations des droits de l'Homme" et "la libération immédiate des prisonniers politiques."

Quelques réactions en Espagne, toute la presse salue l'arrestation de Carles Puigdemont. La Radio Nacional de España c'est même chaleureusement félicité de cette arrestation.

Du côté politique, suite à l'appel de Roger Torrent, Président de Parlement de Catalogne hier soir, à construire un Front social, démocratique de défense des libertés et du droit dans le pays, les "Communs" ont accepté la main tendue.


La main tendue a naturellement était rejetée par le Parti Populaire et les Ciudadanos.

Du côté de la gauche anticapitaliste (CUP), le parlement doit investir Carles Puigdemont comme Président.


Même son de cloche du côté de l'Assemblée Nationale Catalane, la nouvelle présidente Elisenda Paluzie, explique sur TV3 "qu'Il y a une majorité démocratique qui garantit à Puigdemont d'être élu président" et il est temps pour les partis de "se mettre d'accord".


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