La FSU claque (aussi) la porte de la conférence sociale
Perspective communiste
La première organisation syndicale de la fonction publique a suivi le mouvement de la CGT et de FO en boycottant à son tour le deuxième jour des négociations
La FSU a "claqué la porte" de la conférence sociale mardi, peu après l'ouverture des tables rondes au second jour de la rencontre, a annoncé la secrétaire générale du syndicat Bernadette Groison.
"Nous avons claqué la porte de la conférence sociale", a déclaré Bernadette Groison, qui dirige la première fédération de l'Éducation, rejoignant ainsi la CGT, FO et Solidaires qui boycottent le second jour de la grand-messe sociale. "Nous ne restons pas à cette conférence sociale parce qu'elle est trop mal engagée en termes de méthode sur le dialogue social", a dit la responsable de la FSU. "Nous attendons que le gouvernement clarifie la manière dont il conçoit le dialogue social. Aujourd'hui nous ne pouvons pas être sur un dialogue social unilatéral."
"Nous avons eu le sentiment hier que nous avions déjà la feuille de route de clôture (...) alors qu'il y a des désaccords", notamment sur le pacte de responsabilité et les services publics, a relevé Bernadette Groison. Elle a précisé que la FSU enverrait une lettre dans la journée au président de la République pour lui demander comment il compte "réhabiliter le dialogue social" et savoir ce qu'il compte faire sur les services publics. À son arrivée au palais d'Iéna, Bernadette Groison avait déjà signalé que son syndicat pourrait quitter la rencontre s'il n'était pas satisfait des réponses apportées par le gouvernement à ses questions sur le service public.
La CGT et FO, respectivement première et troisième centrales syndicales, ont décidé lundi de boycotter cette deuxième journée, pour protester contre les concessions du Premier ministre au patronat sur le compte pénibilité et la simplification du Code du travail, annoncées avant la conférence sociale. Solidaires avait également annoncé son boycott il y a quelques jours.
http://www.lepoint.fr/economie/la-fsu-claque-aussi-la-porte-de-la-conference-sociale-08-07-2014-1844275_28.php
"Nous avons claqué la porte de la conférence sociale", a déclaré Bernadette Groison, qui dirige la première fédération de l'Éducation, rejoignant ainsi la CGT, FO et Solidaires qui boycottent le second jour de la grand-messe sociale. "Nous ne restons pas à cette conférence sociale parce qu'elle est trop mal engagée en termes de méthode sur le dialogue social", a dit la responsable de la FSU. "Nous attendons que le gouvernement clarifie la manière dont il conçoit le dialogue social. Aujourd'hui nous ne pouvons pas être sur un dialogue social unilatéral."
"Nous avons eu le sentiment hier que nous avions déjà la feuille de route de clôture (...) alors qu'il y a des désaccords", notamment sur le pacte de responsabilité et les services publics, a relevé Bernadette Groison. Elle a précisé que la FSU enverrait une lettre dans la journée au président de la République pour lui demander comment il compte "réhabiliter le dialogue social" et savoir ce qu'il compte faire sur les services publics. À son arrivée au palais d'Iéna, Bernadette Groison avait déjà signalé que son syndicat pourrait quitter la rencontre s'il n'était pas satisfait des réponses apportées par le gouvernement à ses questions sur le service public.
La CGT et FO, respectivement première et troisième centrales syndicales, ont décidé lundi de boycotter cette deuxième journée, pour protester contre les concessions du Premier ministre au patronat sur le compte pénibilité et la simplification du Code du travail, annoncées avant la conférence sociale. Solidaires avait également annoncé son boycott il y a quelques jours.
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