Le président de la Rada suprême d’Ukraine, Andrii Parubii, a osé déclarer qu’Hitler était « le plus grand » démocrate et le régime nazi, un modèle de « démocratie directe ».

Cet individu a derrière lui un long parcours ancré à l’extrême-droite. Issu d’un parti « social-nationaliste », qui arborait comme symbole celui de la 2e division SS Das Reich, et ami de Jean-Marie Le Pen, il montre combien l’appareil d’Etat et les institutions ukrainiennes sont gangrénées par l’extrême-droite.

Tout cela n’a d’ailleurs pas empêché François de Rugy, alors président de l’Assemblée nationale, de compromettre la France en le recevant officiellement en juin dernier.

La France doit prendre un acte fort démontrant qu’elle n’accepte pas l’importance grandissante de courants fascistes au plus haut sommet de l’Etat ukrainien.

Elle ne doit plus recevoir le président du Parlement ukrainien, ni aucun officiel ukrainien dont les actes et les déclarations sont marquées par l’abjection du fascisme.

Le PCF soutient et exprime sa solidarité fraternelle envers le Parti communiste d’Ukraine et les organisations de la gauche ukrainienne qui appellent à la démission immédiate d’Andrii Parubii et qui plus largement luttent sans relâche, au prix d’une répression accrue, contre les dérives fascistes qui entachent les institutions et les administrations ukrainiennes