Perspective communiste
Le procès des prisonniers politiques catalans va s'ouvrir dans quelques jours et le verdict est déjà connu tant les accusations sont grotesques. Ils-elles seront condamnés à des centaines d'années de prison pour avoir organisé un référendum pacifique le 1er octobre 2017 - article et traduction Nico Maury
Dolors Bassa, Carme Forcadell, Oriol Junqueras, Jordi Turull, Josep Rull, Raül Romeva, Joaquim Forn, Jordi Sánchez et Jordi Cuixart ont transmis des messages d'adieux, car ils ne reverront surement jamais la lumière du jour tant la "justice" espagnole entend faire un exemple politique.
472 dies de presó i cap renúncia. Marxem a Madrid per acusar l’Estat de vulnerar els drets civils i polítics del poble de Catalunya, per defensar el nostre legítim dret a l’autodeterminació i a la desobediència civil #JoAcuso pic.twitter.com/LVcXjEtEzZ
— Jordi Cuixart (@jcuixart) 1 février 2019
Des incidents et un blessés
Les Comités de Défense de la République (CDR), l'Omnium Cultural et l'Assemblée nationale catalane (ANC) ont appelé à des rassemblements devant les prisons pour accompagner les leaders indépendantistes. Devant la prison de Lledoners un militant a été blessé. Plusieurs barrages ont été mis en place pour empêcher le transfert des prisonniers.
EN DIRECTE Així ha estat la sortida dels presos polítics de Lledoners, envoltats de gent, amb diversos incidents; informa @PereFontanals https://t.co/XKXLSyCXqY pic.twitter.com/HUtLl4g7Jk
— NacióDigital (@naciodigital) 1 février 2019
La "justice" espagnole a refusé la présence d'observateurs internationaux. Les différents cours européennes (Belge, Allemande) ont rejeté les motifs avancés par Madrid. Les accusations de "rébellion" et "sédition" étant injustifiées au regard des faits et des décisions judiciaires européennes.
Plusieurs jours de grèves générales sont convoquées à partir du 5 février en soutien aux prisonniers politiques.