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La Slovaquie met le Parti communiste sur la liste des organisations criminelles

Perspective communiste

Le Conseil National de la République Slovaque (Assemblée nationale) a voté le 4 novembre une loi de criminalisation du communisme.

La Slovaquie rejoint la cohorte des pays européens réactionnaires qui criminalisent le communisme.

Article et traduction Nico Maury

82 député.e.s de la majorité gouvernementale ont voté en faveur de cette loi, 9 parlementaires l'ont rejeté et 17 se sont abstenus.

La loi, si elle est signée par le président Zuzana Čaputová, criminalisera toute la période de construction du socialisme en Tchécoslovaquie de 1948 à 1989.

Selon cette loi, tous les monuments et plaques commémoratives seront démolies, les noms des rues et des bâtiments nommés d'après les représentant.e.s du socialisme et Parti communiste de Tchécoslovaquie seront débaptisées.

La loi criminalise également le Parti communiste de Tchécoslovaquie (qui n'existe plus), l'actuel Parti communiste de Slovaquie (KSS) et les qualifie d'organisations criminelles.

Une loi "immorale" dénoncée par le Parti communiste

Le Parti Communiste de Slovaquie (KSS) a condamné cette loi "immorale" et appelle le Président de la République a ne pas ratifier cette dernière.

Les communistes les promoteurs de cette loi "sont soit des ignorants, soit des incapables, qui oublient les événements historiques dans le contexte du développement de notre société".

Le communiqué du KSS conclut que "la lutte pour la vérité historique, la justice sociale, l'humanisme et la vraie démocratie se poursuivra."


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