La démocratie ANI-hilée !
Perspective communiste
Communiqué du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF)
Dans la nuit du samedi à dimanche 23 avril, le gouvernement a décidé de faire passer la loi du MEDEF-tout-bénéf en vote bloqué. Les jeunes communistes s’insurgent d’un tel coup de force, qui bafoue toute démocratie, chose qui n’avait pas eu lieu depuis la réforme des retraites imposée par Nicolas Sarkozy. Alors que les contrefeux se multiplient, affaire Cahuzac en tête, c’est une cascade d’aggravations en tout genres de l’oppression et de la casse de nos droits au travail qui a été adoptée dans le plus grand secret.
Rappelons le cadeau de 45 millions d’euros au patronat, solde positif entre l’augmentation très légère de la cotisation d’assurance-chômage d’une petite minorité de CDD contre une exonération pendant trois ou quatre mois sur toutes les embauches en CDI des jeunes de moins de 26 ans. Et cela aux dépends de la sécurité sociale, et de l’assurance-chômage. Ce patronat embauche moins, embauche plus précaire, et en récompense, si d’aventure l’un d’entre nous accédait au CDI, le patron ne paierait plus la cotisation chômage. Qui va en payer le prix, alors que des engagements drastiques devaient être pris contre les licenciements boursiers (promesse de campagne de François Hollande), il a été refusé, lorsqu’une entreprise lance des plans sociaux sous prétexte de difficultés économiques, que soient gelés les dividendes versés aux actionnaires. Qui va payer le prix des coupes budgétaires supplémentaires de 14 milliards d’euros, alors qu’on refuse soigneusement de s’attaquer aux licenciements boursiers, au profit, à la fraude fiscale ?
Les jeunes communistes rappellent qu’il y a un an, la jeunesse a largement sanctionné une politique qui menée par Sarkozy, s’est fait le relai constant de la loi du tout profit aux détriments de nos droits. Comment se peut-il que ce soient les mêmes qui continuent à faire la loi ? C’est pour en appeler à un véritable changement démocratique, c’est pour reprendre le pouvoir qu’on nous vole, que nous serons dans la rue les 1e et 5 mai. Vous avez des milliards, mais nous sommes des millions !
Rappelons le cadeau de 45 millions d’euros au patronat, solde positif entre l’augmentation très légère de la cotisation d’assurance-chômage d’une petite minorité de CDD contre une exonération pendant trois ou quatre mois sur toutes les embauches en CDI des jeunes de moins de 26 ans. Et cela aux dépends de la sécurité sociale, et de l’assurance-chômage. Ce patronat embauche moins, embauche plus précaire, et en récompense, si d’aventure l’un d’entre nous accédait au CDI, le patron ne paierait plus la cotisation chômage. Qui va en payer le prix, alors que des engagements drastiques devaient être pris contre les licenciements boursiers (promesse de campagne de François Hollande), il a été refusé, lorsqu’une entreprise lance des plans sociaux sous prétexte de difficultés économiques, que soient gelés les dividendes versés aux actionnaires. Qui va payer le prix des coupes budgétaires supplémentaires de 14 milliards d’euros, alors qu’on refuse soigneusement de s’attaquer aux licenciements boursiers, au profit, à la fraude fiscale ?
Les jeunes communistes rappellent qu’il y a un an, la jeunesse a largement sanctionné une politique qui menée par Sarkozy, s’est fait le relai constant de la loi du tout profit aux détriments de nos droits. Comment se peut-il que ce soient les mêmes qui continuent à faire la loi ? C’est pour en appeler à un véritable changement démocratique, c’est pour reprendre le pouvoir qu’on nous vole, que nous serons dans la rue les 1e et 5 mai. Vous avez des milliards, mais nous sommes des millions !
