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La farce judiciaire contre les prisonniers politiques catalans s'ouvre à Madrid

Perspective communiste

La deuxième chambre de la Cour suprême espagnole ouvre aujourd'hui une farce judiciaire contre plusieurs dirigeant.e.s indépendantistes catalan.e.s. Ils-elles sont accusé.e.s de rébellion et de sédition et risquent jusqu'à 25 ans d'emprisonnement pour avoir organisé un référendum pacifique le 1er octobre 2017 - article et traduction Nico Maury

La principale accusation qui pèse sur les prisonniers politiques est celui de rébellion, avec détournement de fonds. Le ministère public s’appuie sur les articles 472.1 et 473.1 du Code pénal.

Oriol Junqueras - pour qui le ministère public réclame 25 ans d'emprisonnement - est considéré comme le chef du complot. Mais également, comme leader, on retrouve Jordi Sànchez, Jordi Cuixart et Carme Forcadell, pour lesquels il est réclamé 17 années d'emprisonnement. Jordi Turull, Raul Romeva, Quim Forn, Josep Rull et Dolors Bassa risquent 16 ans d'emprisonnement pour rébellion et détournement de fonds.

Carles Mundó, Meritxell Borràs et Santi Vila, encourent sept ans de prison et 16 ans de rééducation pour détournement de fonds et désobéissance et une amende d'environ 30.000 euros.

Ci dessous, l'acte hallucinant d'accusation porté par le Ministère public.

Les accusations considèrent que les dirigeant.e.s politiques de Catalogne ont encouragé un soulèvement public violent (sic),avec comme objectifs "d'abroger, de suspendre ou de modifier totalement ou partiellement la Constitution", ainsi que l'ordre territorial établi.

Pour cette raison, le bureau du procureur général indique qu'une "stratégie planifiée" pour créer "un nouvel État sous la forme d'une république" par le biais d'une "action combinée et synchronisée" reposant sur trois piliers fondamentaux: parlementaire, exécutif et social. L'objectif était, indique le ministère public, "d'obliger l'Etat à accepter la séparation de la Catalogne", en appliquant "une violence nécessaire". De ce fait "l'ordre constitutionnel" est en grave danger face à la "force intimidante" des mobilisations citoyennes et de l'utilisation des Mossos d'Esquadra en tant que "force de police armée" à la demande du gouvernement. L'histoire de la violence "nécessaire" soutient la plus haute accusation qui est soulevée dans le procès, celle de la rébellion.

Ce matin, à quelques heures de l'ouverture de la farce judiciaire, les Comités de Défense de la République ont engagé plusieurs blocages.

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