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La féminisation du Parti communiste se renforce au Kerala

Perspective communiste

Au Kerala, dans le cadre de la préparation du 23ème congrès du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), le CPI(M) est en train de finir ses conférences de district et de renouveler ses directions locales.

Depuis 2018, le CPI(M) a augmenté son implantation locale et sa féminisation progresse rapidement dans un pays lourdement marqué par le système des castes et un patriarcat omniprésent.

Article et traduction Nico Maury

Le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) au Kerala est engagé pleinement dans la préparation du 23ème congrès du CPI(M) qui se déroulera en avril 2022. Si l'on a pas encore tous les retours des conférences de district, on peut constater que le CPI(M) a développé ses structures locales et la place des femmes progresse dans ses directions.

District de Kozhikode : Les femmes dirigent les 345 branches du CPI(M)

Il y a dans le district de Kozhikode 4192 branches locales du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), une progression de 335 par rapport au dernier congrès (2018). Entre 2018 et 2021, le nombre de femmes responsable des branches locales est passée de 111 à 345 (+234).

Le CPI(M) dans le district de Kozhikode compte 51.587 membres, 11.465 sont des femmes (22,22%).

District de Kasargod : Les femmes dirigent les 120 branches du CPI(M)

Dans le district de Kasargod, le CPI(M) dispose de 1731 branches locales, une progression de 144 par rapport à 2018. 120 femmes dirigent ces sections locales, un record pour le Parti communiste. Selon les remontées des conférences locales, 506 secrétaires de section ont moins de 40 ans (29,23%) et 854 ont été élu pour la première fois à cette responsabilité.

Dans le district, il y a 26.120 membres du CPI(M), 6983 sont des femmes (26,73%).

Les grands analystes du monde moderne, les postmodernes européanocentrés et leurs idées néolibérales, vont s'arrêter sur les chiffres bruts et passer totalement à côté de la réalité du monde réel en Inde. En même temps, analyser le monde en s'appuyant sur le matérialisme dialectique, historique, et sur le rapport infrastructure/superstructure, permettrait de démontrer que les thèses postmodernes ne tiennent pas la route. Mais c'est un autre débat.


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