La gauche alégérienne sous les coups de la répression politique
Perspective communiste
À une semaine des élections présidentielles algériennes, la police arrête le leader de la gauche, Fethi Ghares, Coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS).
Des voix appelant au boycott des élections en Algérie se multiplient.
Article et traduction Nico Maury
La semaine dernière, à Alger, une unité de police en civil a fait irruption au domicile du leader de la gauche algérienne, Fethi Ghares, Coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS).
Sans mandat d'arrêt et sans fournir de raison officielle, Fethi Ghares est arrêté et disparaît deux jours. Assigné à résidence sur ordre d'un juge, il est accusé d'avoir insulté le président du pays, Abdelmadjid Tebboune, et de diffuser de fausses nouvelles. Il lui est également interdit de communiquer avec les médias et de publier du contenu sur les réseaux sociaux. Des conditions restrictives similaires ont par ailleurs été imposées à sa compagne, définie comme "complice".
Ce n'est pas la première fois que Fethi Ghares est attaqué par les autorités. En 2021, il est arrêté, jugé et reconnu coupable "d'insulte au président". Il est libéré en mars 2022, mais reste la cible d’un contrôle et d’une surveillance politiques.
Son arrestation n'est pas du tout une coïncidence, on est à une semaine des élections présidentielles en Algérie.
Fethi Ghares, qui n'est pas candidat aux élections, puisque le Mouvement démocratique et social est interdit depuis février 2023, est un des animateurs de la campagne de boycott lancée par l'opposition démocratique.
Pour la gauche algérienne, l’arrestation de Ghares est une énième expression des persécutions politiques contre la gauche et les forces laïques.
Le Mouvement démocratique et social, un parti socialiste, marxiste, laïc, est interdit en Algérie. Il est l'un des continuateurs du Parti communiste algérien historique et du Parti de l'avant-garde socialiste qui lui avait succédé après son interdiction. Le mouvement a pris une part active aux manifestations populaires du Hirak en 2019 contre Abdel-Aziz Bouteflika qui dirigeait l'Algérie depuis 1999.
De son côté, le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS), lui aussi un continuateur du Parti communiste algérien historique et du Parti de l'avant-garde socialiste, appelle à voter lors de l'élection présidentielle, mais à voter contre les candidats officiellement autorisés à participer.
Sans mandat d'arrêt et sans fournir de raison officielle, Fethi Ghares est arrêté et disparaît deux jours. Assigné à résidence sur ordre d'un juge, il est accusé d'avoir insulté le président du pays, Abdelmadjid Tebboune, et de diffuser de fausses nouvelles. Il lui est également interdit de communiquer avec les médias et de publier du contenu sur les réseaux sociaux. Des conditions restrictives similaires ont par ailleurs été imposées à sa compagne, définie comme "complice".
Ce n'est pas la première fois que Fethi Ghares est attaqué par les autorités. En 2021, il est arrêté, jugé et reconnu coupable "d'insulte au président". Il est libéré en mars 2022, mais reste la cible d’un contrôle et d’une surveillance politiques.
Son arrestation n'est pas du tout une coïncidence, on est à une semaine des élections présidentielles en Algérie.
Fethi Ghares, qui n'est pas candidat aux élections, puisque le Mouvement démocratique et social est interdit depuis février 2023, est un des animateurs de la campagne de boycott lancée par l'opposition démocratique.
Pour la gauche algérienne, l’arrestation de Ghares est une énième expression des persécutions politiques contre la gauche et les forces laïques.
Le Mouvement démocratique et social, un parti socialiste, marxiste, laïc, est interdit en Algérie. Il est l'un des continuateurs du Parti communiste algérien historique et du Parti de l'avant-garde socialiste qui lui avait succédé après son interdiction. Le mouvement a pris une part active aux manifestations populaires du Hirak en 2019 contre Abdel-Aziz Bouteflika qui dirigeait l'Algérie depuis 1999.
De son côté, le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS), lui aussi un continuateur du Parti communiste algérien historique et du Parti de l'avant-garde socialiste, appelle à voter lors de l'élection présidentielle, mais à voter contre les candidats officiellement autorisés à participer.
