Perspective communiste
Le gouvernement espagnol n'a toujours réagit à l'annonce de la fermeture des sites de production de Nissan en Catalogne. Si la gauche espagnole (Podemos - silence absolu - et Izquierda Unida - soutien des ouvrier.e.s en lutte) est frileuse sur ce sujet, la gauche catalane a pris position pour la nationalisation de Nissan et la mise en place d'un véritable plan industriel de relance automobile - article et traduction Nico Maury
Cette annonce a entraîné immédiatement l'entrée en lutte des travailleurs-travailleuses des sites de Nissan en Catalogne et la paralysie de la production. Si le gouvernement espagnol n'a toujours pas réagit, c'est du côté de la gauche indépendantiste et communiste catalane que les solutions apparaissent.
Nationalisation comme réponse immédiate
Le député de la CUP (Candidature de l'Unité Populaire), Vidal Aragonés, a exigé que le gouvernement défende les emplois de la société Nissan, où plus de 3.000 licenciements sont annoncés (et 20.000 emplois indirects impactés). Il a également souligné que la réponse naturelle devrait être la nationalisation de l'entreprise afin qu'elle puisse continuer à produire avec des critères écologiques.
Le député du mouvement indépendantiste catalan soutien la grève des travailleurs-travailleuses de l'usine automobile qu'il qualifie de "leçon de résistance".
La vaga a Nissan està sent una lliçó de resistència!@govern si Nissan no es queda, nacionalització i producció amb criteris ecològics mantenint els llocs de treball.
— Vidal Aragonés (@VidalAragones) May 28, 2020
Davant d'unes multinacionals que l'únic que els hi preocupa és el benefici s'ha de respondre a tots el nivells.
Même son de cloche du côté de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), via Gabriel Rufián, qui réclame la nationalisation, l’expropriation et la mise en coopérative ouvrière des sites de production.
3 plantas.
— Gabriel Rufián (@gabrielrufian) May 28, 2020
3.000 puestos de trabajo directos.
20.000 puestos de trabajo indirectos.
170.000.000€ en ayudas públicas en 10 años.
Nacionalización o expropiación. Y cesión a la trabajadores en régimen de cooperativa.#FuturoParaNissanYA pic.twitter.com/ekTYsxvQRA
Il rappelle que la multinationale a touché 170.000.000€ d'aides publiques en 10 ans.
Les Communistes de Catalogne réclament la nationalisation de Nissan.
Pour les Communistes de Catalogne, la décision de la direction du groupe Nissan est une attaque contre toute la classe ouvrière.
📢#FuturoParaNissanYa pic.twitter.com/BkWy7Mw1mU
— Comunistes de Catalunya (@comunistes) May 28, 2020
La multinationale a officiellement annoncé la fermeture prochaine des trois usines en Catalogne: celle de la Zona Franca, Montcaada et Sant Andreu.