Perspective communiste
La révolte gronde en Équateur.
Les organisations sociales équatoriennes, malgré la répression policière, entament la 11ᵉ journée de grève nationale appelée par la Confédération des nationalités indigènes d'Équateur (CONAIE) et d'autres syndicats pour exiger que le gouvernement lutte contre la vie chère.
Article et traduction Nico Maury
Ecuador sees increased militarization on the sixth day of protests against the unpopular economic policies of Guillermo Lasso. Soldiers have been deployed in Cutuglahua, on the south end of Quito. @radiolacalle pic.twitter.com/SymNq3aly2
— Kawsachun News (@KawsachunNews) June 19, 2022
La Confédération des nationalités indigènes de l'Amazonie équatorienne (CONAIE) a dénoncé le meurtre des manifestants et la répression policière. Le gouvernement équatorien a instauré l'état d'exception dans 6 des 24 provinces du pays.
Miles de manifestantes salieron a las calles de #Quito para protestar contra el gobierno de @LassoGuillermo en los 10 días del #ParoNacional @teleSURtv 👇🏾
— teleSUR Ecuador (@teleSUREcuador) June 23, 2022
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Thousands of indigenous people from the highlands and the Amazon march through Quito on day 10 of mobilizations across Ecuador. Video: @henrytelesur pic.twitter.com/gFmq7nsuCn
— Kawsachun News (@KawsachunNews) June 22, 2022
La grève nationale, appelée par la CONAIE, se poursuit malgré l'état d'urgence, "la grève se poursuit au niveau national et territorial et avec un caractère indéfini, avec un ordre du jour clair de 10 questions".
🚨#URGENTE
— CONAIE (@CONAIE_Ecuador) June 22, 2022
Comunicado de la CONAIE, FEINE, FENOCIN, pueblo y organizaciones sociales al gobierno nacional y a la opinión pública nacional e internacional.
📣 https://t.co/QT4XcdnO1u#ParoNacionalEc2022 #Quito pic.twitter.com/kyMMkQ4hQJ
Depuis le début des manifestations indigènes le 13 juin, au moins 90 personnes ont été blessées et 87 arrêtées.
La CONAIE organise depuis le 13 juin des marches et des blocus pour exiger une baisse des prix du carburant. Les manifestant.e.s dénoncent le manque d’emplois, l’octroi de concessions minières dans les territoires autochtones, l’absence d’un contrôle des prix des produits agricoles et une renégociation des dettes des paysans auprès des banques.