La justice équatorienne condamne Rafael Correa à la prison
Perspective communiste
Les droits politiques de l'ancien président sont suspendus pour 25 ans, Rafael Correa et les dirigeant.e.s de la gauche dénoncent une persécution judiciaire orchestrée par un pouvoir politique décrédibilisé et qui sait qu'il tombera en 2021 - article et traduction Nico Maury
Le tribunal pénal de la Cour nationale de justice d'Équateur a condamné mardi l'ancien président Rafael Correa à huit ans de prison et suspendu ses droits politiques pour 25 ans dans un cas présumé de corruption au cours de son gouvernement (2007-2017 ).
L'ancien président et les dirigeant.e.s de la gauche équatorienne ont dénoncé l'acte de persécution judiciaire contre Correa, qui réside en Belgique. "C'est ce qu'ils recherchaient: manipuler la justice pour obtenir ce qu'ils n'ont jamais obtenu par les urnes ", a expliqué Correa sur son compte Twitter .
L'ancien président a également affirmé que la justice "avait été rendue par le pouvoir politique" et a même comparé sa peine avec les cas de l'ancien président brésilien Luis Inácio Lula da Silva et avec l'ancien agent de l'Argentine Cristina Kirchner, tous deux la cible de procès ces dernières années.
Correa a également souligné que la condamnation sert à l'exclure du processus électoral, puisque l'Équateur a des élections présidentielles prévues pour 2021.
L'ancien vice-président Jorge Glas, qui est en prison depuis octobre 2017, a également été condamné et a vu ses droits politiques révoqués.
L'ancien président et les dirigeant.e.s de la gauche équatorienne ont dénoncé l'acte de persécution judiciaire contre Correa, qui réside en Belgique. "C'est ce qu'ils recherchaient: manipuler la justice pour obtenir ce qu'ils n'ont jamais obtenu par les urnes ", a expliqué Correa sur son compte Twitter .
L'ancien président a également affirmé que la justice "avait été rendue par le pouvoir politique" et a même comparé sa peine avec les cas de l'ancien président brésilien Luis Inácio Lula da Silva et avec l'ancien agent de l'Argentine Cristina Kirchner, tous deux la cible de procès ces dernières années.
Correa a également souligné que la condamnation sert à l'exclure du processus électoral, puisque l'Équateur a des élections présidentielles prévues pour 2021.
L'ancien vice-président Jorge Glas, qui est en prison depuis octobre 2017, a également été condamné et a vu ses droits politiques révoqués.