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La libération de l'assassin de Chris Hani provoque la colère

Perspective communiste

En 1993, Janusz Walus, un immigré polonais lié à l'extrême droite afrikaner, abattait de quatre balles à bout portant le leader des communistes sud-africain et héros de la lutte contre l'apartheid, Chris Hani.

30 ans plus tard, la justice a décidé de lui accorder la liberté conditionnelle.

Article et traduction Nico Maury

Le 10 avril 1993, le Secrétaire général du Parti communiste sud-africain (SACP), Chris Hani est assassiné de sang-froid à Boksburg de quatre balles à bout portant. Le héros de la lutte contre l'apartheid s'effondre sous les balles d'un immigré polonais lié à l'extrême droite afrikaner, Janusz Walus.

Janusz Walus est condamné à mort, puis en 1995, avec l'abolition de la peine de mort, sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Mais la justice a décidé d'accorder la liberté conditionnelle à Janusz Walus, après presque 30 ans de prison. La libération du meurtrier doit intervenir dans les 10 jours.

L'ANC et le Parti communiste dénoncent cet acte "écœurant et décevant de la Cour constitutionnelle". Pour le SACP, "Hani a été assassiné parce qu'il était communiste, pour avoir mené la lutte pour la démocratie dans notre pays". "L'assassinat de Chris Hani a laissé une plaie béante dans sa famille, dans le SACP et les rangs de la classe ouvrière. Ce jugement est une insulte envoyée au monde".


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