La liberté pédagogique et Palestine : nouveaux interdits à l’Université ?
Perspective communiste
Communiqué de l'Union des Étudiants Communistes (UEC)
Un professeur de médecine de l’Université Paris-VII Denis Diderot est au centre d’attaques, convoqué en commission disciplinaire. La cause ? Lors d’un examen en médecine humanitaire, il demande aux candidats de qualifier la mort de 22 membres d’une même famille à Gaza lors du Raid aérien de l’armée israélienne à l’hiver 2008 : cela est-il un génocide ? Un crime de guerre ? Un crime contre l’humanité ?
Cette guerre menée par la deuxième armée mondiale contre les Gazaouis a fait plusieurs centaines de morts en majorité des civils.
Alors que l’utilisation de phosphore blanc, interdite dans les conventions de Genève, de frappes contre des habitations a tué des centaines de civils, de femmes, d’enfants, ont entraîné la qualification des actes de l’armée israélienne par l’ONU de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, la justice israélienne n’a toujours pas entamé de procédures contre les soldats et l’armée responsables de ces massacres.
Les étudiants communistes sont solidaires du peuple palestinien dans son combat pour la reconnaissance de son Etat à l’ONU et nous condamnons la communauté internationale qui n’ose pas s’attaquer à Israël lui permettant d’agir en toute impunité.
Cette convocation remet en cause la liberté pédagogique de l’enseignement supérieur et constitue une grave menace. C’est le signe qu’il faudrait uniquement rester dans les clous de l’idéologie dominante qui prétend qu’Israël ne fait que se défendre. C’est une attaque contre tout esprit critique à l’Université.
Très vite, le CRIF, via son président Richard Prasquier, et l’Union des étudiants juifs de France sont montés au front pour attaquer ce professeur sur son manque de neutralité, son devoir de réserve... L’UEJF termine même son communiqué en condamnant des « déclarations mensongères et idéologiques » ! Il faudrait effectivement demander aux enfants de Gaza et de Palestine si les bombardements contre des civils au phosphore blanc sont idéologiques ou s’il s’agit d’une réalité ...
Nous demandons à l’UEJF de ne pas jouer le rôle de l’idiot utile des attaques contre la liberté d’expression.
Les étudiants communistes apportent leur soutien au professeur convoqué par sa hiérarchie et demandent l’abandon de toute la procédure.
Cette guerre menée par la deuxième armée mondiale contre les Gazaouis a fait plusieurs centaines de morts en majorité des civils.
Alors que l’utilisation de phosphore blanc, interdite dans les conventions de Genève, de frappes contre des habitations a tué des centaines de civils, de femmes, d’enfants, ont entraîné la qualification des actes de l’armée israélienne par l’ONU de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, la justice israélienne n’a toujours pas entamé de procédures contre les soldats et l’armée responsables de ces massacres.
Les étudiants communistes sont solidaires du peuple palestinien dans son combat pour la reconnaissance de son Etat à l’ONU et nous condamnons la communauté internationale qui n’ose pas s’attaquer à Israël lui permettant d’agir en toute impunité.
Cette convocation remet en cause la liberté pédagogique de l’enseignement supérieur et constitue une grave menace. C’est le signe qu’il faudrait uniquement rester dans les clous de l’idéologie dominante qui prétend qu’Israël ne fait que se défendre. C’est une attaque contre tout esprit critique à l’Université.
Très vite, le CRIF, via son président Richard Prasquier, et l’Union des étudiants juifs de France sont montés au front pour attaquer ce professeur sur son manque de neutralité, son devoir de réserve... L’UEJF termine même son communiqué en condamnant des « déclarations mensongères et idéologiques » ! Il faudrait effectivement demander aux enfants de Gaza et de Palestine si les bombardements contre des civils au phosphore blanc sont idéologiques ou s’il s’agit d’une réalité ...
Nous demandons à l’UEJF de ne pas jouer le rôle de l’idiot utile des attaques contre la liberté d’expression.
Les étudiants communistes apportent leur soutien au professeur convoqué par sa hiérarchie et demandent l’abandon de toute la procédure.