La marine israélienne prend le contrôle du Dignité Al Karama
Perspective communiste
La marine israélienne a pris mardi le contrôle du navire français de la flottille internationale qui projetait de forcer le blocus maritime israélien de Gaza, a annoncé une porte-parole militaire
Plus tôt dans la matinée, la marine israélienne a encerclé le navire français de la flottille internationale,"le bateau est entouré par au moins trois navires israéliens alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza et depuis 09H06 heure de Paris, toutes les communications sont brouillées, nous ne pouvons plus communiquer avec ceux présents à bord, ni par téléphone ni par internet", a déclaré à l'AFP Julien Rivoire, un des porte-parole de l'opération, joint au téléphone à Paris. "Il s’agit d'un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d’information", selon le communiqué. "Des bâtiments de la marine ont hélé le yacht pour l'informer qu'il approchait d'une zone fermée", a dit le porte-parole de l'armée israélienne, se refusant à fournir des détails sur l'intervention. Selon un journaliste de la chaîne Al Djazira présent à bord, la marine israélienne a prévenu l'équipage qu'elle prendrait le contrôle du bateau s'il n'obtempérait pas. "Le Dignité-Al Karama transporte 16 passagers, de six nationalités, non armés et non violents. Ce petit poucet de la flottille ne constitue en aucune façon une menace", ajoutent les organisateurs, exprimant leur "inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille".
"La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien"
Parti de Corse le 25 juin dernier, le Dignité Al Karama est le seul bateau de "la flottille de la liberté" à être passé entre les mailles du filet grec. Les neuf autre bateaux qui composaient la flottille pour Gaza, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, ont été empêchés de prendre la mer par décision du gouvernement grec, satisfaisant ainsi une demande israélienne explicite. Mais le Dignité-Al Karama, qui avait été intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs et conduit dans l'île grecque de Kastelorizo, a pu appareiller dimanche en disant vouloir rejoindre le port égyptien d'Alexandrie. "La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui, par la force ou les pressions, cherche à perpétuer un blocus illégal et criminel et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier", disent les organisateurs dans un communiqué. Seize personnes se trouvent à bord du navire, dont la journaliste du quotidien israélien de gauche Haaretz, Amira Hass, Jean-Claude Lefort, président de l'Association France-Palestine solidarité, Jacqueline Le Corre, représentant le PCF et une équipe de la chaîne arabe Al-Jazira.
Israël s'est déclaré déterminé à empêcher la nouvelle flottille d'atteindre Gaza (lire : Israël empêche la venue de militants pro-palestiniens), auquel il impose un blocus depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006 et la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a confirmé que le navire serait intercepté s'il cherche effectivement à atteindre Gaza. "Si ce navire fait route vers Gaza, ce qui est une violation du droit maritime international, et s'il tente un acte de provocation, alors oui, nous l'intercepterons", a-t-il dit à la presse étrangère à Jérusalem.
Parti de Corse le 25 juin dernier, le Dignité Al Karama est le seul bateau de "la flottille de la liberté" à être passé entre les mailles du filet grec. Les neuf autre bateaux qui composaient la flottille pour Gaza, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, ont été empêchés de prendre la mer par décision du gouvernement grec, satisfaisant ainsi une demande israélienne explicite. Mais le Dignité-Al Karama, qui avait été intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs et conduit dans l'île grecque de Kastelorizo, a pu appareiller dimanche en disant vouloir rejoindre le port égyptien d'Alexandrie. "La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui, par la force ou les pressions, cherche à perpétuer un blocus illégal et criminel et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier", disent les organisateurs dans un communiqué. Seize personnes se trouvent à bord du navire, dont la journaliste du quotidien israélien de gauche Haaretz, Amira Hass, Jean-Claude Lefort, président de l'Association France-Palestine solidarité, Jacqueline Le Corre, représentant le PCF et une équipe de la chaîne arabe Al-Jazira.
Israël s'est déclaré déterminé à empêcher la nouvelle flottille d'atteindre Gaza (lire : Israël empêche la venue de militants pro-palestiniens), auquel il impose un blocus depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006 et la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a confirmé que le navire serait intercepté s'il cherche effectivement à atteindre Gaza. "Si ce navire fait route vers Gaza, ce qui est une violation du droit maritime international, et s'il tente un acte de provocation, alors oui, nous l'intercepterons", a-t-il dit à la presse étrangère à Jérusalem.
